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Jason Kidd – le distributeur de caviars

Jason Kidd Jason Kidd

Jason Kidd, c’est le meneur que tout joueur de basket rêve d’avoir à ses côtés. Un meneur dépourvu d’ego qui n’a qu’un but : servir ses coéquipiers coûte que coûte pour gagner.

Tout commence chez les Mavericks de Dallas qui le draftent en 94 en deuxième position derrière Grant Hill, avec qui il partagera, en fin d’année, le titre de meilleur rookie de la saison. 11,7pts, 5,4 rbs, 7,7 pds. Une première année solide et une vision de jeu qui impressionne déjà.

Le bonhomme n’est pourtant pas le plus grand athlète qui soit. Grand comme il faut (1,93m), rapide sans plus, bon dribbleur sans être dans les excès de vitesse à la Kyrie Irving, Kidd est surtout un basketteur intelligent qui joue toujours juste. Il n’est pas sur le terrain pour qu’on le regarde, mais pour faire briller les autres.

Grand passeur devant l’éternel, deuxième de tous les temps en carrière derrière John Stockton avec 12 091 assists, 5 fois meilleur passeur de la NBA, ses qualités en attaque feraient presque oublier un autre côté de son jeu qu’il est plus difficile de mettre en avant dans des compilations : sa défense.

Car Kidd est un grand défenseur. Un très bon rebondeur d’abord, avec 6,5rbds de moyenne en carrière, un ratio plus qu’honorable pour un meneur, mais surtout un extraordinaire intercepteur, deuxième de tous les temps avec 2684 prises derrière John Stockton (encore lui !). Comme quoi, on n’est pas élu dans la All-Defensive First Team de la NBA 4 fois et la All-Defensive Second Team 5 fois par hasard. Avec 107 triple-double en carrière, Jason Kidd se place troisième de tous les temps derrière Magic et l’indéboulonnable Oscar Robertson (« Pari relevé ! » me glisse Russell Westbrook)

https://www.youtube.com/watch?v=t2UjfRB6HD8

Passé par Phoenix (1996-2001) sans grand succès, c’est à New Jersey de 2001 à 2008 qu’il croira le plus s’approcher d’un titre, en tombant néanmoins sur plus fort que lui lors des Finales 2002 (défaite 4-0 contre les Lakers) et 2003 (défaite 4-1 par les Spurs).

Il a ensuite la bonne idée de repartir à Dallas avec lesquels il gagnera, aux côtés de Dirk Nowitzki, enfin en 2011 son seul et unique titre, après 17 ans d’une longue attente enfin récompensée. Kidd finit sa carrière de joueur à New York après 19 ans dans la ligue, prend sa retraite le 3 juin 2013… pour devenir coach des Brooklyn Nets à peine 10 jours plus tard. Quand on aime…

10 fois All-Star, double médaillé d’or olympique à Sydney en 2000 et Pékin en 2008 avec Team USA, Jason Kidd a éclaboussé de sa classe et de son esprit collectif chaque amoureux de basket qui a eu la chance de le voir jouer. Aujourd’hui coach de Milwaukee, espérons qu’Antetokounmpo et ses coéquipiers lui offriront à leur tour un titre. Sans attendre 17 ans cette fois-ci.

Bonus : Leçon de coaching numéro 1 selon Jason Kidd : se faire bousculer et renverser un verre sur le parquet permet de gagner plus de temps sur un temps mort. Quel filou !

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