Ce 10 août, le palais des sports de Moscou a inauguré l’ouverture des « Jeux de la Solidarité » aussi appelés « Spartakiades ». L’événement créé par Staline était à l’origine une alternative soviétique aux Jeux olympiques occidentaux. Après l’éclatement de l’URSS et l’intégration de la Russie au mouvement olympique, la compétition n’était plus qu’un lointain souvenir tombant petit à petit dans l’oubli. Les fans de lutte assisteront à des affrontements de taille dans le pays le plus prolifique en la matière. En effet, la Russie reste la nation la plus médaillée de l’Histoire de la lutte libre. Chaque année, ses championnats nationaux sont scrutés de part et d’autre de la planète. En effet, le niveau est comparable à celui des championnats du monde.
La capitale du sport russe, Kazan, a déjà accueilli en début de semaine les phases finales de lutte gréco-romaine. Dans la catégorie des moins de 82 kg, le double champion olympique, Roman Vlasov, a une nouvelle fois fait briller sa lutte en remportant l’or. Habituellement une catégorie en dessous, le russe a aisément terrassé tous ses concurrents directs. Bien lancé pour les Jeux de Paris qui arrivent à grands pas, l’effrayant Vlasov a l’espoir d’entrer un peu plus dans la légende. En effet, le Russe pourrait égaler le record des trois sacres olympiques du grand Alexander Karelin.
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Ce vendredi, le public de Kazan n’aura d’yeux que pour la lutte libre qui sera le terrain d’une rivalité immense chez les -74 kg et -86 kg. En effet, le champion de Russie, Razambek Zhamalov, aura l’occasion de creuser l’écart face à Chermen Valiev. Comme un remake de la finale des championnats de Russie d’il y a quelques mois, le vainqueur aura un argument de taille pour concurrencer le champion olympique Zaurbek Sidakov dans la course pour Paris. Par ailleurs, David Baev aura, lui aussi, espoir de déjouer les pronostics comme il sait si bien le faire.
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