D’un côté, nous avons Paul George dont le talent tire largement l’équipe des Pacers vers le haut. De l’autre, le fameux frenchie Rudy Gobert qui suit doucement l’évolution de carrière d’un Tony Parker, toutes proportions gardées, dans son équipe des Jazz. Il est accompagné de Gordon Hayward et d’un autre français que l’on connaît depuis déjà assez longtemps en NBA : Boris Diaw.
Le premier quart-temps restera globalement assez serré entre les 2 équipes. Du côté des Pacers, ce ne sera pas George qui fera l’essentiel du taff (0 point), mais plutôt le trio Miles/Teague/Ellis qui se fera le plaisir de prendre les opportunités pour Indiana. Du côté des Jazz, on note les bonnes performances d’Hayward (10 points). Cela ne suffira pas, Indiana mènera 28 à 23 durant le 1er quart-temps.
Le deuxième quart-temps ressemblera alors fortement au 1er et confirmera la volonté de chaque équipe de l’emporter. À son issue, le score restera encore très serré : 51 à 46 pour l’équipe d’Indiana. À noter dans la rubrique NBA showtime, le successful shoot de Glenn Robinson III, relativement proche du milieu de terrain juste avant la fin de ce quart-temps. À la fin de cette 1e moitié de match, on commence à réaliser qu’Hayward fait en fait l’essentiel du travail chez les Jazz sans beaucoup d’aide de la part de ses coéquipiers, du moins sur le scoring. De l’autre côté, les performances de points d’Indiana sont faibles mais plus équilibrées entre les joueurs, même si CJ Miles se distingue du lot.
Troisième quart-temps: À noter durant tout le match une belle performance en défense de Gobert, qui gêne notamment l’équipe d’Indiana par de sales tentatives de bâches. Il va également claquer le beau dunk en contre-attaque sur une interception des Jazz découlant d’une erreur d’inattention de la part des Pacers. Immédiatement après le dunk de Gobert, Indiana est sur le point de commettre la même erreur une deuxième fois. La suite ne se passe pas comme prévu : Jeff Teague remonte pour claquer le méchant block, le public exulte. C’est le moment de sortir les hashtags #notinmyhouse #youcandoitoncebutnottwice #whatdidyouexpect #youain’tseenmecoming. Le 3e quart-temps restera donc certainement le plus intéressant en termes de spectacle et de dynamique de jeu pour les deux franchises.
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On finit avec le quatrième quart-temps encore très tight, c’est le moooooneeeeyyyy time, Indiana mène 103 à 100 à quelques secondes de la fin du match. Utah peut cependant renverser la vapeur à tout moment. En possession, c’est le moment que choisit Paul George pour gagner du temps au chrono par des dribbles, le public se lève, en apnée. Il déclenche alors finalement son shoot….il rentre. Le public est aux anges : 105 à 100. Indiana est à 90% assuré de la victoire.
Le match se finit donc par une victoire d’Indiana à domicile 107 à 100. Paul George n’aura finalement pas fait un match exceptionnel ce jour-là, mais on est forcé de reconnaître l’éclair de génie des bons joueurs capables de débloquer des situations tendues quand il le faut.
https://youtu.be/isvhj8oAsuk
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