En 2021, le ONE Championship a dépassé la barre des 50 000 000 de dollars de chiffre d’affaires. Deux ans plus tard, l’organisation singapourienne affiche un revenu annuel qui avoisine les 67 000 0000 dollars. Bien qu’elle n’ait pas encore le rayonnement de l’UFC, qui pèse plus d’un milliard de recettes annuelles sur le marché, la structure leader du MMA asiatique ne cesse d’étendre son rayonnement. Pourtant, la rémunération des athlètes est un sujet qui suscite toujours de nombreux débats en interne.
Le cas de Sardor Babayanov représente un exemple de la situation pour les jeunes talents qui effectuent leur début au sein de la structure. Jusqu’ici, l’Ouzbékistanais est invaincu en trois confrontations disputées dans les rangs professionnels, en dehors de l’organisation singapourienne. Malgré ce palmarès plutôt prometteur, les officiels du ONE Championship ne lui ont proposé que 1 500 dollars de salaires de départ, auquel peuvent s’ajouter une prime qui équivaudrait à sa rémunération initiale.
SUR LE MÊME SUJET :
Pourtant, dans l’organisation, les fighters plus expérimentés s’en sortent plutôt bien. Pour sa dernière prestation en date, Adriano Moraes aurait touché la coquette somme de 100 000 dollars dont la moitié provenant d’un bonus. Rodtang Jitmuangnon, qui est un vétéran de muay-thaï régulièrement sollicité par le ONE Championship, aurait perçu pas moins de 270 000 dollars pour son dernier duel en date, qu’il a disputé face à Superlek Kiatmoo9 à Bangkok.
COMMENTAIRES