Cette saison-là, Tony Parker tournera à 22 points par match, 6.9 passes et 3.1 rebonds. Cette campagne sera récompensée d’une nouvelle sélection au All-Star Game ainsi qu’une bien jolie All-NBA Third Team (première fois dans une All-NBA Team pour lui). 3es à l’Ouest, les San Antonio Spurs se feront sortir dès le premier tour des playoffs par les Dallas Mavericks de Dirk Nowitzki. Ils prendront leur revanche dès la saison suivante, toujours au premier tour, avec une victoire 4-2.
Le 5 novembre 2009, il nous proposera une mixtape dont lui seul a le secret : 55 points (22/36) et 10 passes. Pour le quatrième match de la saison, ce récital permettra aux Spurs de repartir avec leur première victoire. Si le meilleur joueur français all-time aura besoin de deux prolongations pour mettre ses 55 points, cela reste un superbe total et son career-high perso jusqu’à ce jour. C’est d’ailleurs un plus gros total que Tim Duncan (53) et Manu Ginobili (48).
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Présent dans le vote au Trophée MVP durant sept saisons et terminant cinquième en 2012 et sixième en 2013, notre TP national est une véritable légende du Game. Le Big Three qu’il formait avec Manu Ginobili et Tim Duncan est tout simplement le plus victorieux de l’histoire de ligue.
Aujourd’hui abandonné par son mentor Duncan, c’est bien lui, avec El Manu qui devra guider dans les vestiaires et en dehors les nouveaux Spurs vers un nouveau titre. Avec Pau Gasol, Kawhi Leonard, LaMarcus Aldridge ou encore Danny Green, San Antonio sera cette saison encore l’une des équipes à surveiller à l’Ouest. En embuscade derrière les Golden State Ultimate Warriors, ils seront avec OKC, les Clippers, le Jazz ou les Blazers de sérieux outsiders.
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