MMA – Quinze ans après la fermeture du Pride suite à son rachat par l’UFC, Enson Inoue a tenu à révéler un scandale sur les contrats.

De 1997 à 2007, le Pride s’est imposé comme la scène incontournable du MMA à échelle mondiale. Les fans pouvaient y assister à des rencontres à peine croyables, avec de fortes différences de poids, ou encore avec des règles aménagées. La liste des athlètes qui y ont excellé est très longue. Il est par exemple possible de citer : Fedor Emelianenko, Mirko Filipovic, Kazushi Sakuraba, Mauricio Rua ou encore Wanderlei Silva.

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Les stéroïdes absents du contrôle

Sur Twitter, Enson Inoue, ayant performé au Pride, a posté une vidéo où il montre le contrat que les athlètes devaient signer. Le Japonais a attiré l’attention des fans sur un paragraphe en particulier : « L’usage de stupéfiants est illégal. Le fighter accepte d’être testé immédiatement après le face-à-face de chaque événement afin de confirmer l’absence d’utilisation de marujuana, de cocaïne, d’héroïne et de barbituriques. Si le résultat du test est positif, l’athlète devra renoncer à tous les montants payables en vertu du contrat. Les stimulants améliorant les performances de la famille des stéroïdes sont spécifiquement exclus du champ d’application du test. »

Les révélations chocs d’Inoue

À en croire les documents présentés, l’usage des stéroïdes n’aurait tout simplement pas été contrôlé, et donc encore moins sanctionné. Ces révélations ont de quoi faire froid dans le dos. Dans l’organisation, Enson Inoue avait disputé cinq affrontements. Après une première victoire face à Soichi Nishida en l’an 2000, le Japonais avait traversé une série de quatre défaites consécutives. Le principal intéressé avait quitté le Pride en 2002. Son dernier affrontement en date remonte à 2010.

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SourceEnson Inoue / Twitter
Crédits photosThe Arena / Youtube

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  1. Grifkdk

    Nan mais c’était connu de fou. C’est absolument pas une révélation choc.
    Après le pride n’était pas vraiment du mma, ni un sport. C’était un truc très japonais, très romantique, les perdants y étaient autant acclamés que les gagnants, la logique sportive n’existait pas vraiment. Donc que le dopage ai été accepté… Ils avaient des fights à rounds illimités, à partir de là.
    C’est un truc qui ne peut exister que que le sol japonais, un peu comme le Lumpini qui n’existe que en Thaïlande.

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