Après des années de campagnes infructueuses, l’année 1991 sera celle de l’avènement pour Michael Jordan.

Une nouvelle fois exceptionnel en saison régulière avec 31.5 points (à 53.9 %), 6 rebonds, 5.5 passes et 2.7 interceptions, il récupère un second titre de MVP amplement mérité. Pour la première fois depuis 16 ans, les Chicago Bulls terminent premiers de leur division et finissent avec 61 victoires, record de la franchise à l’époque. Ils sont également premiers à l’Est.

Après s’être débarrassé des New York Knicks d’Ewing puis des Philelphia Sixers, c’est un très gros poisson qui attend les Bulls. En effet, depuis quelques années, Jordan se heurte systématiquement aux Detroit Pistons. Avec leur défense ultra rugueuse et les fameuses Jordan Rules, Chicago n’y arrive pas. Ainsi pendant 3 saisons consécutives, MJ se verra privé de Finales de Conférence ou Finales NBA par ces Pistons :

  • 4-1 pour Detroit en Demi-Finales de Conférence Est en 1988
  • 4-2 pour Detroit en Finales de Conférence Est en 1989
  • 4-3 pour Detroit en Finales de Conférence Est en 1990

Les deux victoires en Finales de Conférence ouvriront les portes du titre au Pistons qui s’offriront un back-to-back mérité. On peut quand même voir que chaque année, les Bulls grappillent des victoires. En 1991, les Bulls se fâcheront tout rouge ! Énorme sweep pour la bande à Jordan. Dans la lignée de leurs coups bas réguliers, les Pistons, menées par leur génial meneur Isiah Thomas ne serreront même pas la main des vainqueurs…

En Finale pour la première fois de sa carrière, Michael Jordan se retrouve face au mythique Los Angeles Lakers de Magic Johnson. Résultat ? Une branlée (enfin d’après les stats). Les Chicago Bulls soulèveront leur premier titre de champion NBA avec un Michael Jordan MVP des Finales. 31.2 points  à 56%, 11.4 passes, 6.6 rebonds, 2.8 interceptions, il n’avait pas le temps. Ses Bulls compileront donc un magnifique 15-2 sur cette campagne victorieuse, la première d’une longue lignée. Magic Johnson, trop seul, ne pourra rien faire face au duo Pippen-Jordan, tout simplement trop fort physiquement.

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Lors du Game 2 remporté facilement par les Bulls, Jordan gratifiera les fans du monde entier d’un geste inouï : le changement de main sur un dunk. Pour expliquer cette géniale folie, il dira « Un instant, j’ai pensé que Sam Perkins allait monter au contre, et j’ai donc changé de mains ».

Un champion, une légende, un mythe était né. Il ne s’arrêtera plus. Plus tard viendront la Dream Team et les deux Three-Peat…

Par G

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  1. Wayne Gretzky – le meilleur joueur de l'histoire de la NHL

    […] Jordan par ci Michael Jordan par là, beaucoup d’entre nous pensent qu’il n’y a que le célèbre numéro 23 des Chicago […]

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