Chatri Sityodtong est le directeur général du One Championship, organisation singapourienne de MMA, muay-thaï et kickboxing. Il a aussi fondé l’Evolve University ainsi que l’Evolve MMA. En plus d’être un entrepreneur confirmé, ce dernier pratique divers sports dont le muay-thaï ou encore le jiu-jitsu brésilien. Chatri Sityodtong est également la star de l’émission de télé-réalité The Apprentice: One Championship Edition. A en croire ses paroles, il ne serait pas fan de la façon dont le président de l’UFC traite ses athlètes.
Chatri Sityodtong s’est exprimé sur Dana White dans l’émission The MMA Hour, animée par Ariel Helwani : «Je pense qu’il représente un homme d’affaires exceptionnel», a déclaré Chatri Sityodtong. «Je ne suis pas nécessairement d’accord avec sa façon de faire les choses, mais il est évident qu’il a fait de l’UFC une entreprise phénoménale. Il n’y a pas de si, de et, ou de mais. Mais je ne pense pas qu’il connaisse quoi que ce soit au monde des arts martiaux. (…) Je pense que c’est un fan, donc je suis différent. Je viens de la communauté des arts martiaux. (…) Et je traîte mes athlètes comme mes pairs. Je viens de la communauté. C’est très, très différent.»
Ce dernier met en avant son côté pratiquant : «Je dis simplement que nous avons des différences stylistiques. Moi, je ne respecte pas particulièrement la façon dont il rabaisse les athlètes. (…) Je suis un pratiquant d’arts martiaux depuis toujour» », a déclaré Chatri Sityodtong. «Moi, je fais du muay-thaï depuis 35 ans et je suis ceinture marron de jiu-jitsu. Je m’entraîne cinq à six fois par semaine. S’il y a un affrontement à faire avec quelqu’un de mon âge, pourquoi pas? J’ai 50 ans, je vais en avoir 51 cette année. Je m’entraîne cinq à six jours par semaine, une ou deux heures par jour.»
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«Je ne pense pas que les athlètes se plaignent de notre côté», a déclaré Chatri Sityodtong. «Nous en avons d’assez bons, encore une fois, vous aurez toujours quelques personnes qui ne seront pas d’accord avec vous, mais je dirais que nous avons une bonne relation avec 95% d’entre eux. (…) C’est pour cela que Demetrious Johnson, Eddie Alvarez, Sage Northcutt ou n’importe lequel de ces types et de nos champions actuels nous ont rejoints.»
Il en arrive aussi à la question des salaires : «Bien sûr, comme dans toutes les organisations, il y aura toujours des athlètes qui penseront qu’ils devraient être payés davantage. Et si c’est logique, alors nous les paierons davantage. Je pense que l’idée de notre méthode est d’essayer d’avoir une approche véritablement gagnant-gagnant, une approche de partenariat avec nos athlètes.»
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