Dimanche 13 h – après avoir dormi à peine 5 h, vous vous réveillez avec la migraine et la traditionnelle pateuse en tentant de vous remémorer vos exploits de la nuit. Before chez un pote, soirée aux Nuits Fauves et after à la Concrète, vous avez eu le temps de vous enquillier bon nombre de bières et shooters de vodka. De quoi vous filer une sérieuse gueule de bois. Après un Doliprane et le traditionnel repas gras de lendemain de cuite, vous vous dites qu’il serait bon de reprendre une vie saine et de sortir éliminer toutes ces toxines accumulées lors des 12 h dernières heures. Quoi donc de mieux qu’un bon running pour retrouver la santé. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
5 km et une dizaine d’arrêts plus tard pour aller gerber dans les buissons ou parce que vous êtes au bord de l’arrêt cardiaque, vous êtes en sueur et pensez avoir éliminé de votre corps les 5 litres d’alcool ingurgités. Pas de chances, ce n’est pas le bon liquide que vous avez éliminé.
En somme, courir ne sert strictement à rien. Avec un organisme totalement déshydraté (non la téquila n’a pas les mêmes vertus que l’eau désolé), vos muscles et vos tendons risquent de prendre cher si vous décidez de faire un running le lendemain d’une biture. Un excellent moyen de se blesser et d’avoir perdu définitivement sa journée.
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Que faire donc ? Passer une journée chill et attendez 24 h de plus pour pratiquer un effort intense. On vous conseille de passer l’après-midi sur votre canapé à mater des séries sur son ordi (super, la saison 3 de The Affair a commencé). Si vous voulez prendre l’air, restez sur la promenade pépère. Parfait pour faire connaissance avec la personne qui a fini dans votre lit cette nuit.
Avant ou après, l’alcool n’est donc définitivement pas bon pour le running selon les études médicales. Boire ou courir il faut choisir. Triste vie…
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