J’ai décidé de modifier quelque peu mes chroniques, désormais par semaine il y aura 2 tops/1 flop ou 1top/2flops + une petite rubrique « news en vrac » pour faire un léger tour d’actu du monde NBA. Et toujours bien sur un joueur et un rookie de la semaine.
Savoir comment prononcer Mike Krzyzewski ? Les procédures d’adoption pour Riley Curry ? Voir Zaza Pachulia au slam dunk contest ? Ne cherche plus tu es au bon endroit, bienvenue dans ce qui deviendra ton rendez-vous hebdomadaire, Garbage time c’est ta dose de NBA ! A consommer sans modération.
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Cette semaine à l’Ouest il ne peut y avoir qu’un top.
15-0, 100%. Que dire de plus qui n’a pas déjà été dit ? Cette équipe fait tout simplement d’ores et déjà partie de l’Histoire. Steve Kerr (toujours convalescent) s’est même risqué à décrire un match fictif entre ses Warriors de 2015, et ses Bulls de 96 (meilleur bilan de l’histoire de la ligue) et en effet il y a énormément de points commun entre ces deux équipes.
La polyvalence en défense, le rythme effréné en attaque et une superstar hors du temps, intouchable qui marque son époque. Elle s’appelait Michael Jordan aujourd’hui c’est Stephen Curry. Le showtime, l’efficacité, la clutch attitude, même une fille que tout le monde adore, tout sourit au 7ème choix de la draft 2009*. Alors qu’on lui prédisait un parcours en dent de scie à cause de chevilles trop fragiles, un corps trop frêle pour la NBA, il met tout le monde à ses pieds (surtout ses défenseurs).
Si vous avez l’occasion de ne regarder qu’un match NBA par semaine par mois ou par an, organisez-vous pour que ça soit un match des Warriors. Rarement une équipe n’a semblé aussi sereine, forte et agréable à voir jouer.
*En 2009, Minnesota avait les choix 5 et 6, ils ont préféré sélectionner Ricky Rubio et Jonny Flynn.
Qui pour suivre le rythme endiablé de la Baie ? Ni le Thunder, ni les Clippers, ni les Rockets ne semblent armés pour cette guerre… La preuve avec les flops de cette semaine.
Au fait, ça se prononce CHA-CHEF-SKI (si si je vous jure !).
Allô Houston on a un problème. La fusée ne décolle plus. Hormis quelques coups d’éclat du barbu, la mayonnaise ne prend pas dans le Texas, et c’est Kevin McHale qui est remercié. Cette semaine, c’est 3 défaites en 3 matchs, notamment deux contre Boston et New York des équipes jugées plus faibles. Mais qu’est-ce ne qui ne va pas ? Ou plutôt ne va plus ?
Le choix Ty Lawson. De manière très caricaturale, quand votre arrière s’appelle James Harden il laisse très peu de places pour avoir un gros meneur à ses côtés. « Oui mais Ty Lawson, c’est un passeur pas un scoreur ! » Certes mais pour tourner à 11 passes par match il faut à un moment avoir le ballon, du moins le remonter. James Harden crée ses propres espaces, son jeu sans ballon est loin d’être le meilleur de la ligue. De plus, il est piètre défenseur, le meneur évoluant à ses côtés se doit donc de combler cet aspect, le meneur qui évolue aux côtés d’Harden doit se sacrifier. Gaspiller son énergie en défense, et laisser la gonfle en attaque. Tout ce qu’était Patrick Beverley, et que n’est pas Ty Lawson.
JB Bickerstaff saura-t-il trouver les solutions pour redonner des couleurs à cette équipe qui était une des favorites pour le titre cette saison ? Où le mal est-il déjà trop profond ? L’avenir nous le dira.
Tremble Nowitzki.
LOS ANGELES CLIPPERS
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Que se passe-t-il à l’Ouest ? Les grosses cylindrées s’effondrent une à une. Cette équipe de Los Angeles a-t-elle encore des excuses ? Après le fiasco DeAndre Jordan cet été, les arrivées de Josh Smith, Paul Pierce ou encore Lance Stephenson… euh non pas Lance Stephenson. Ces clippers étaient censés franchir un cap, alors certes on jugera en avril, mais je pense qu’au vu de l’effectif de cette équipe on est en droit d’exiger plus de leur part.
Doc Rivers ne trouve pas la bonne formule pour donner de l’âme à CP3 et sa bande, DOC RIVERS vous entendez DOC RIVERS. Les Clippers ont peut-être le combo « Front Office/Coach/effectif » le plus impressionnant de la ligue et pourtant ils n’affichent que 46% de victoires (6V-7D).
Le problème ? Cette équipe traine encore et toujours les mêmes maux, un Blake Griffin qui semble bloqué à son niveau, qui ne progresse plus. Un Chris Paul qui a du mal à s’affirmer en tant que leader, qui préfère confier cette responsabilité à d’autres alors qu’il doit être le patron de cette équipe. Un DeAndre Jordan qui montre ses limites offensivement et c’est toute la machine qui est enrayée.
Lob City devient Flop City et c’est bien dommage.
-Le bon début de saison des Mavericks de Dallas, 9V-5D. (Dede Jordan tu as le bonjour de Mark Cuban)
-Malgré un excellent Rajon Rondo, Sacramento affiche un bilan de 5V/10D.
-Stephen Curry a été élu « homme GQ de l’année ».
-Kobe Bryant demanderait « d’avantage de jeu collectif aux Lakers » et non ce n’est pas tiré du gorafi.
-Une règle NBA stipule que même si Steve Kerr est blessé et que c’est Luke Walton qui dirige les Warriors, les victoires comptent dans le bilan de Steve Kerr. Il affiche donc un impressionnant bilan de 82 victoires pour 15 défaites (84% de victoires)
Joueur de la semaine
Stephen Curry
Vous savez quoi ? Tout a été dit alors je vais rien rajouter. Juste vous montrer.
Rookie de la semaine
Karl Anthony Towns
Le 1er choix de la draft confirme simplement. Il est facile, et jouit d’un cadre particulièrement favorable. Un meneur-passeur qui le gave de ballons à l’intérieur, une équipe jeune qui cherche ses leaders dans le jeu, une bonne entente avec Wiggins. On attend quand même de voir comment va être gérer le retour de Nikola Pekovic. Pour l’instant il tourne à 16 points 11 rebonds et 2 contres par match le tout à plus de 50% de réussite, et il semble filer vers le titre de rookie de l’année.
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