La Polonaise était de retour à Singapour après deux années entières sans performer dans l’octogone. Lors de sa dernière rencontre en date, elle était déjà opposée à Weili Zhang sans réussir à redevenir championne. Toutefois, l’affrontement avait été classé Performance of the Night, et avait été considéré comme l’une des plus grandes batailles jamais livrées par deux femmes à l’UFC. Leur seconde opposition était prévue en 3 rounds, et non pas 5 comme ce fut le cas lors de leur premier face-à-face. Au bout du 2e round, la Chinoise parvient à mettre l’ancienne championne hors d’état de nuire avec un spinning backfist. Dans la foulée, on apprend alors la retraite de Joanna Jedrzejczyk.
Durant la conférence de presse postérieure de l’UFC 275, la Polonaise a affirmé qu’elle avait des plans pour le futur. « À l’avenir, je veux être la meilleure manager possible, en apprenant des meilleurs, Jennifer Goldstein, mon manager de la CAA, Dan Lambert, le propriétaire d’ATT. Donc je veux être dans le coin. Rose, allons nous entraîner. […] Et oui, je veux toujours rester dans ce milieu, bien sûr. Cela constitue ce que je suis. Je suis née pour être championne de l’UFC, et je l’ai été. J’ai saisi ma chance. J’en ai eu autant. Et désormais, c’est l’heure pour la deuxième génération. »
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Joanna Jedrzejczyk aura consacré une décennie de sa vie aux arts martiaux mixtes. Arrivée à l’UFC en 2014, c’est dans cette organisation qu’elle deviendra championne, mais c’est aussi dans cette dernière qu’elle connaîtra ses premières défaites, face à Rose Namajunas, Valentina Shevchenko et Weili Zhang. À 34 ans, la Polonaise quittera donc le monde du MMA avec un certain sentiment d’accomplissement. Celle-ci pourra donc bénéficier d’une certaine légitimité pour ses potentielles nouvelles fonctions qu’elle exercera dans la discipline.
Avoir comme entraîneur/mentor une ancienne championne c’est pas rien !