En décembre 2009, Jon Jones à 22 ans et est déjà un très grand espoir de la catégorie Light Heavyweight de l’UFC. Il a bilan de 9-0 en carrière et sort de 3 victoires dominantes dans l’organisation américaine.
L’étape Matt Hamill, combattant solide à l’époque, doit donc permettre au jeune espoir de pourvoir son ascension vers les sommets de la chaîne alimentaire. Avec 11 ans de plus que Bones et un bilan de 8-2, The Hammer sort d’une victoire avec un énorme KO sur Munoz.
Le combat se déroule comme prévu avec un Jones confiant dans ses striking skills. Hamill, lutteur de premier rang se brise les dents sur la takedown defense de son benjamin. Jones tente même un spinning back elbow. Bref, la future légende est en confiance. Après avoir pris Hamill en clinch, il réussit un superbe takedown façon O-Soto-Gari.
En ground & pound, la bête est lâchée. Jon Jones enchaîne alors Hamill entre poings et coudes. The Hammer est en sang et on se dirige tranquille vers une victoire tout en douleur, une de plus, de Bones. Jones poursuit avec un coup de coude de 12 à 6 (une métaphore bien reloue pour ne pas dire « de haut en bas », mais pourquoi faire simple quand on peut briller en société), l’arbitre arrête alors temporairement le combat et retire un point à Jon. Les coups de coude verticaux de 12 à 6 sont interdits par les règles de l’UFC, car trop graphiques. Lorsque l’UFC voulait passer les commissions athlétiques, quelqu’un avait vu un type briser de la glace avec des coups de coude de 12 à 6… Ils ont donc été interdits, car trop dangereux. Par contre, les coups de coude horizontaux (de 9 à 3), tout aussi dévastateurs, sont eux autorisés…
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Le temps de cette digression et voilà qu’Hamill, au moment de reprendre le combat après l’arrêt de l’arbitre, jette l’éponge. Le vétéran est KO. Alors que la victoire par KO de Jones ne fait aucun doute, l’arbitre Steve Mazzagati décide de disqualifier Bones. En PLS, Hamill s’offre donc la plus belle victoire de sa carrière…sur tapis vert.
« Je savais que Jon Jones allait s’imposer au top de la catégorie quand je l’ai combattu. Je sais qu’il m’a battu. J’ai fait une erreur quand il m’a amené au sol. » – Matt Hamill, fair-play
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