Pour son dernier match en carrière au TD Garden, Paul Pierce a été accueilli comme un roi par le public des Boston Celtics.

De 1998 à 2013, Paul Pierce aura fait le bonheur des Boston Celtics. Sélectionné en 10e position de la Draft 1998, le numéro 34 aura martyrisé les défenses adverses durant ses 15 ans dans le Massachusetts. 15 ans durant lesquels l’ailier aura écrit quelques-unes des plus belles pages de la franchise la plus victorieuse de l’histoire de la NBA. Rien que ça. 15 ans durant lesquels, The Truth aura aussi multiplié les récompenses NBA champion (2008), NBA Finals MVP (2008), 10× NBA All-Star (2002–2006, 2008–2012), All-NBA Second Team (2009), 3× All-NBA Third Team (2002, 2003, 2008) et NBA All-Rookie First Team (1999). Aussi, toujours dans la discrétion qui le caractérise, le monsieur sera devenu le 2e meilleur scoreur all-time de la franchise !

Après des parenthèses chez les Brooklyn Nets et chez les Washington Wizards, la légende dispute sa dernière saison en carrière du côté des Clippers. Un choix logique chez un prétendant au titre qui promettait des belles retrouvailles avec Doc Rivers en 2015. Cependant, Pierce fait de plus en plus son âge. Leader du vestiaire et titulaire assassin chez les Nets et les Wizards, il est désormais un joueur du bout du banc. Ainsi, il tourne cette saison à un indigne 3.8 points (35.9%), 1.5 rebond en 12.3 minutes de jeu et 12 matchs. Entre pépins physiques et limitation de temps de jeu, PPP (Papy Paul Pierce – NDLA) dispute sans doute la saison de trop. Si celle-ci est l’occasion d’une belle tournée d’adieu, elle laissera un goût pour tous les fans de l’assassin du TD Garden.

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On devra ainsi rappeler nos enfants et petits-enfants dans quelques années lorsque ceux-ci regarderont la page Wikipédia de Paul Pierce et verront ces stats immondes. « Oui, The Truth était une légende ! » devrons-nous dire avec véhémence. On espère de tout cœur pouvoir ajouter cette phrase suivante « Si ces stats n’étaient pas à la hauteur de son statut en 2016-2017, je me rappelle de son fameux buzzer beater en demi-finale de Conférence face aux Warriors ». Il paraît que les légendes sont éternelles, à lui de nous faire rêver…

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