Face à des New York Knicks en grande forme, les Warriors s’inclinaient 109-105 au Madison Square Garden. Dans cette défaite, Stephen Curry prenait feu avec 54 points (18 sur 28), 11 sur 13 à trois-points, 6 rebonds, 7 passes (4 TOs), 3 steals. Finalement, les Knicks finissaient la saison à la deuxième place à l’Est (54-28). De leur côté, les Warriors retrouvaient les playoffs avec une 6e place à l’Ouest (47-35). Une star était bien née au Madison Square Garden…
La veille de ce carton, Stephen Curry avait déjà allumé la mèche face aux Pacers. 38 points (14 sur 20), dont 7 sur 10 à trois-points pour celui qui l’on surnommait à l’époque « Babyface ». Encore avec Nike, le numéro 30 des Warriors arrivait avec des Hyperfuse 2012 où l’on pouvait lire : « I can do all things ». Il fera effectivement tout aux Knicks. Pendant 48 minutes, le 7e choix de Draft 2009 montrait l’étendue de son potentiel. La promesse confirmait enfin. D’ailleurs cette saison 2012-2013 est la première grande campagne de sa carrière : 22.9 points (45.1%), 45.3% à trois-points, 90 aux lancers 4 rebonds et 6.9 passes.
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Avant cette saison, le fils de Dell Curry était en effet connu pour ses blessures. Il avait même signé une extension de seulement 44 millions de dollars sur 4 ans en octobre 2012. Oui, le meneur représentait un risque à l’époque. Aujourd’hui, son contrat lui rapporte en moyenne 40.1 millions par an, pendant 5 ans. Lors de cette folle soirée à New York, la journaliste Doris Burke était présente : « C’était la première nuit depuis l’époque Davidson, où je l’avais vu quelques fois, que Steph avait une réaction quant à sa performance. Quand il a vraiment commencé à cuisiner, il s’est mis à danser et à réagir physiquement à sa propre performance. Comme s’il savait que quelque chose de spécial avait lieu. Je n’aurais jamais imaginé qu’il allait atteindre ce niveau et le maintenir aussi longtemps. »
https://youtu.be/O70rVNKIUGE
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