Au même titre que FIFA en football, NBA 2K est la référence en terme de simulation de basket-ball. Cette année encore, Take Two nous envoie du lourd !

Note de la rédaction – Le test que vous vous apprêtez à lire concerne notre ressenti quant au jeu NBA 2K17. Nous avons fait le choix de nous concentrer sur les principaux modes et fonctionnalités du jeu. Pour une analyse dans les règles de l’art et plus conventionnelle, ça se passe sur jeuxvideo.com.

https://youtu.be/t89CaiUHZWc

NBA 2K17 – la garantie d’une vie d’ermite

Plaisir de jeu. Voici ce à quoi l’on pense en premier lorsque l’on évoque cet épisode de la mythique franchise.  Entre la Dream Team, les différentes équipes vintage, les équipes européennes et toute la clique NBA, 2K nous gâte une fois encore. Concernant les modes de jeu, on prend beaucoup de plaisir avec le mode MyCareer (sorte de RPG sportif). Toujours plus immersif, celui-ci voit s’ajouter la présence de votre sidekick. Un sidekick joué par Michael B. Jordan en personne pour encore plus de réalisme. Celui-ci vous accompagnera ou non tout au long de votre mode carrière, un duo en mode Pippen-Jordan ou une rivalité en mode Magic-Bird, à vous de voir. Le fait de pouvoir le contrôler en match si vous connectez avec lui au cours du jeu est un gros plus dans les matchs au couperet. Avec une édition légendaire en hommage à Kobe Bryant, il semble que les développeurs aient particulièrement écouté le Black Mamba. Vous devrez ainsi passer de longs moments à la salle (transformation physique impressionnante) ou à l’entraînement (collectif ou libre) dans le mode MyCareer pour progresser. Être joueur NBA, ça se mérite !

Parlons un peu du mode MyGM si vous le voulez bien : un chef-d’œuvre absolu. Nous nous sommes lancés dans une carrière de tous les dangers avec les Minnesota Timberwolves et au bout de dans ans, nous ne sommes pas déçus des petits loups. Tous les aspects inhérents à la vie de General Manager sont présents et on prend un véritable plaisir à emmener nos louveteaux vers les sommets. La gestion des entraînements, des égos, des ambitions et du temps de chaque joueur est cruciale pour la réussite de votre carrière. Si les trades et signatures lors de la free-agency sont réalistes, on a noté deux points étranges. Le petit Norris Cole qu’on a signé pour le montant MINIMUM lors de la Free-Agency 2016 et un trade Nikola Pekovic contre Rudy Gobert qui est passé crème. Ceci est très certainement dû au « prestige » des différents joueurs, pas (encore) enregistré dans 2K. Pour le reste, c’est le feu.

En match, le timing est désormais essentiel et la jauge de tir ne pardonnera pas. Désormais même les lay-ups sont plus difficiles à rentrer et, une fois de plus, le timing sera essentiel. Il en sera de même pour les interceptions, ce qui ajoute une petite dose de satisfaction supplémentaire quand vous en plus.

Les autres points au top :

SUR LE MÊME SUJET :

  • La BO comme toujours magnifique et qui ambiancera toutes vos sessions
  • L’ambiance des différentes arènes parfaitement retranscrites
  • La durée de vie quasi infinie du jeu (enfin jusqu’à NBA 2K18)
  • Scan 3D et tout le travail autour les sneakers (Yeezy, Yeezy, Yeezy just moved over jumpman)
  • Thierry Henry

Les graphismes – petite déception

Si les graphismes ont dans l’ensemble progressé, on est quelques fois surpris par les résultats nettement en deçà des FIFA ou NHL. Avec Ignite pour la plupart des jeux EA Sports et Frosbite pour les jeux d’action, 2K17 semble légèrement en dessous. Bien sûr la sueur est là, les maillots sont mieux designés mais l’ensemble accuse un peu le coup. Par exemple, certaines modélisations (Shaq et Fournier en tête) sont tout sauf irréprochables, et les contacts sont parfois douteux. Certains joueurs comme Kevin Durant ou Andrew Wiggins ont également des corps de gros lâches. Tout le contraire des Butler et Paul George, étrangement tankés comme jamais…

Toujours dans la catégorie graphisme, la modélisation avec le facescan de l’app MyNBA2K17 sur smartphone risque de vous décevoir. Vous vous retrouverez ainsi avec une belle tête de chewing-gum.

Petit point négatif pour les avant-matchs, comme toujours NBA 2K se sent obligé de nous présenter les teams dans les moindres détails, sauf que…Sauf qu’on veut jouer et tout de suite. Comme bien souvent on se retrouve à passer les (trop ?) nombreuses animations pour entrer dans le vif du sujet à savoir un Boston 08’ vs. Heat 13’.

Les autres moins de NBA 2K17 :

  • Les menus un peu fouillis
  • Les temps de chargement
  • La note d’Evan Fournier
  • Des bugs de collisions et d’affichages (pour nous en tout cas)

Une nouvelle édition très satisfaisante donc pour la simulation de Take Two. Avec NBA 2K17, le basket-ball version gaming est encore un peu mieux qu’il y a un an. Prochaine étape : une vraie révolution graphique !

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Tags NBA 2K17

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