Avec Alexander Oveckin en leader, la Russie s’annonce comme le principal rival du Canada dans cette Coupe du Monde de Hockey 2016. Après l’échec des JO de Sotchi en 2014 et du mondial 2016 qui se tenait à Moscou, la Sbornaya espère remonter sur le trône et montrer qu’elle est toujours dans le coup.
Désigné capitaine de cette sélection russe, Alex Ovechkin la superstar des Washington Capitals a pour mission de conduire son pays vers la finale. Meilleur buteur de la dernière saison en NHL avec 50 unités, Ovi aura un rôle de rassembleur dans une formation qui compte de grosses individualités, mais qui n’arrive jamais à jouer ensemble. Car la « mère patrie » présente une attaque qui peut largement rivaliser avec celle du Canada, le problème sera d’avoir un collectif pour que la machine soit à pleine puissance. Derrière Ovechkin, Evgeni Malkin des Pittsburgh Penguins, Artemi Panarin des Chicago Blackhawks et Vladimir Tarasenko des Saint Louis Blues seront les joueurs les plus redoutables. N’oublions pas l’artiste Pavel Datsyuk qui malgré qu’il ne soit plus en NHL avec Détroit est encore au top de sa forme avec un début de saison impressionnant en KHL.
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Parmi les autres avants russes, notons la présence d’Egveni Kuznetsov, le partenaire de club d’Ovechkin qui devrait encore délivrer des caviars à son poto. Les deux joueurs de Tampa Bay Nikita Kucherov et Vladislav Namestisov pourraient eux aussi faire mal. Bref la Russie présente à nos yeux la meilleure offensive après le Canada dans cette Coupe du Monde 2016.
Malheureusement pour le coach Olegs Znarok, il ne peut avoir la même qualité à la défensive. Hormis Dimitri Orlov (Washington Capitals) et Dimitri Kulikov (Florida Panthers), cette arrière-garde paraît bien faible. Le duo de Montréal Andrei Markov – Alexei Emelin n’est en effet pas le plus rassurant tant leur saison sous le chandail tricolore aura été laborieuse. Bien qu’ayant déjà effectué une saison en NHL avec Détroit, Alexei Marchenko manque cruellement d’expérience. Tout comme Nikita Nesterov, le jeune défenseur de Tampa Bay. La bonne surprise pourrait venir de Nikita Zaitsev qui montrer de grandes choses au CSKA Moscou en KHL. Le joueur de 24 ans rejoindra après le tournoi international la formation des Toronto Maple Leafs.
Du côté des gardiens, ce n’est guerre plus rassurant, tant le duo Sergei Bobrovsky – Seymon Varlamov n’a jamais réellement brillé avec la Russie. On se souvient de leurs performances calamiteuses lors des derniers JO. Heureusement au Printemps dernier on avait pu voir un bon Bobovsky dans les cages avec une moyenne de 1,73 buts encaissés par match et 93% d’arrêts. Le talentueux Andrei Vasilevsky (Tampa Bay Lightning) sera le dernier larron d’un trio capable du meilleur comme du pire (surtout).
Si la défense sort le grand jeu, la Sbornaya peut éventuellement être capable d’aller chercher la finale et d’avoir un duel que tout le monde attend Canada – Russie. Il faudra d’abord sortir premier de la poule B avec une Suède redoutable et une Team North America qui devrait créer pas mal de surprises.
Médaillée d’argent en 2014 aux JO de Sotchi, la Suède fait elle aussi partie des favoris au titre. Mais depuis la Tre Konor n’a pas réussi à atteindre le dernier carré des mondiaux que ce soit cette année ou en 2015. La faute a un effectif des plus réduits avec l’absence de nombreux NHLers. Mais pour cette Coupe du Monde, les suédois retrouvent leur équipe type à une ou deux exceptions près. La superstar Henrik Zetterberg et le défenseur Niklas Kronwall (tous deux évoluant à Détroit). Pas de panique pour autant, en attaque on pourra retrouver les jumeaux Sedin, le prodige Filip Forsberg des Nashville Predators ou bien encore Nicklas Backstrom.
En défense, c’est Erik Karlsson l’un des meilleurs quarts-arrière de la NHL qui en sera le leader. Pour garder les cages, le coach Todd Woodcroft se reposera sur le King de New York Henrik Lundqvist. Bien que comptant parmi les meilleurs cerbères de la NHL, Lundqvist a eu bien des malheurs lors de la dernière saison avec les Rangers.
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Mine de rien, la Suède compte avec le Canada l’un des effectifs les plus complets de cette Coupe du Monde.
Une chose que ne peut pas avoir la Finlande qui manque cruellement d’expérience à l’arrière. Pekka Rinne et Tukka Rask devront donc être au top de leur forme pour aller accrocher les demi-finales. Mise à part Sami Lepisto (qui ne joue plus en NHL), les défenseurs ont entre 20 et 25 ans, talentueux, mais manquant cruellement de bagages pour ce genre de compétition. C’est un peu plus rassurant en attaque, avec une formation complète. Mikko Koivu du Minnesota Wild en sera le leader et le jeune Alexander Barkov devrait enchaîner les buts. Des joueurs comme Leo Komarov ou bien encore Valtteri Filppula seront essentiels dans le travail de sape et efficaces dans les deux sens de la patinoire.
La Finlande dispose quand meme de solides atouts et ses derniers résultats au niveau international montre qu’elle peut faire de grande chose sans avoir les plus grandes stars de la Ligue Nationale
Avec de nombreuses défections telles que David Krejci, Tomas Hertl ou bien encore Radko Gudas, la République Tchèque présente sur le papier l’une des équipes les plus faibles de cette Coupe Du Monde. Notons également qu’elle ne pourra compter sur Jaromir Jagr, la légende de 44 ans a en effet pris sa retraite l’an passé lors du mondial 2015 qui s’est tenu à Prague.
Pour jouer ce tournoi, le sélectionneur Josef Jandac misera tout de même sur quelques bons éléments comme Jakub Voracek (Philadelphia Flyers) et le capitaine Tomas Plekanec (Montréal Canadiens) en attaque. En défense, ce sera très compliqué avec seulement 3 NHlers parmi les 7 arrières. Dans les cages Petr Mrazek devra faire des miracles (et il en est capable). Le jeune portier des Red Wings sera épaulé par Ondrej Pavelec (Winnipeg Jets) et Michael Neuvrith (Washington Capitals).
Ca s’annonce très compliqué (voir impossible) pour les tchèques de se qualifier en demi-finale. Il faudra tout de même essayer de battre la Team Europe, adversaire le plus abordable pour eux dans ce groupe qui comporte les USA et le Canada.
[…] star des Washington Capitals, Alex Ovechkin entame ce week-end un nouveau tournoi avec la Russie. Très attaché au maillot de la Sbornaya, l’attaquant qui fête ses 30 ans aujourd’hui est […]
[…] Du côté russe, c’est une défaite honorable avec un Bobrovsky qui aura été étincelant avec 30 arrêts au cours de la rencontre. Malheureusement, la Russie n’a pas encore pris sa revanche sur son ennemi de toujours depuis la défaite 7-3 aux JO de Vancouver. Pour le Canada, c’est une place logique en finale tant la supériorité e cette « équipe est évidente. Encore une fois tous les joueurs de la formation auront contribué au succès. […]