C’est dans une petite salle parisienne de Pigalle, la Boule Noire que se tient le concert de la nouvelle pépite anglaise Declan McKenna. Si le nom ne vous dit rien, il ne s’agit de rien de moins que la dernière révélation pop du Royaume de David, John et Elizabeth.
La salle est certes étroite, mais l’ambiance confidentielle induite est très agréable, le petit bar au fond de la pièce ne désemplit pas et les demoiselles présentes ne nous font aucunement regretter de ne pas être à la fashion week.
Premier choc: en cumulant son âge à celui de Naya, jeune chanteuse girondine passée par The Voice qui assure sa première partie, on atteint à peine les 32 ans soit la moyenne d’âge d’un public très parisien (entendre à l’enthousiasme plus discret que la tenue).
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Sur scène le jeune Declan et ses acolytes, dont une batteuse, proposent un show avec un jeu de scène timide qui rappelle qu’il n’a que 17 ans, mais l’arrangement plus rock que pop de leur live donne néanmoins l’envie de taper du pied. Bien que la mèche soit rebelle, les textes sont matures, le son semble hérité de ses illustres compatriotes ce qui achève de nous convaincre que ce jeune homme à l’allure très bieberienne 2008 est certainement un futur grand et que sa musique est déjà authentique.
Tel un déjà grand il termine son « set » au bout de 45 minutes, laissant les spectateurs frustrés mais compréhensifs : à 17 ans Declan n’a pas un répertoire de chansons illimité. Avec un album prévu pour l’été 2016, le jeune britannique compte bien y remédier. À suivre…
Pour infos, son premier EP « Stains », est dispo depuis le 4 mars sur toutes les plateformes et en streaming.
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