Selon le très sérieux « Wikipédia » : La NCAA « C’est l’un des championnats les plus populaires des États-Unis, même si son aura s’est légèrement ternie ces dernières années du fait que les meilleurs joueurs ne passent plus les 4 ans habituels dans le championnat correspondant à la durée de leur cursus universitaire, mais préfèrent rejoindre la NBA après 1 (Carmelo Anthony), 2 ou 3 années, voire passer directement de l’école secondaire (LeBron James) à la NBA. Avec ses 4 ans de NCAA, Tim Duncan fait maintenant figure d’exception. Cela peut s’expliquer en partie du fait que les joueurs n’y ont droit à aucune rémunération, ce qui n’est pas le cas des entraîneurs richement payés et qui sont aussi d’authentiques vedettes (John Wooden, Bobby Knight, Dean Smith, Rick Pitino, Mike Krzyzewski,…).
Le championnat universitaire continue cependant de remplir des salles de 10 000 places et plus, à être régulièrement télévisé et certains joueurs d’être des vedettes nationales. Seul le Super Bowl dépasse le tournoi final de la NCAA en renommée ».
Alors ça vous donne envie ? Non pas encore ? Votre humble serviteur (La Berkane, moi quoi) va vous proposer une série en plusieurs épisodes afin de vous forcer à être devant vos écrans lors de la March Madness.
On va vite passer sur les différences de règle (L’horloge par possession dure trente-cinq secondes, deux mi-temps de vingt minutes, le nombre de fautes par joueur) puisque c’est certes intéressant une fois que vous avez apprivoisé la NCAA. Je vais essayer ici de vous donner envie de suivre cette ligue passionnante avant de vous présenter la folie furieuse, le septième ciel, la March Madness (mais ce sera pour un autre jour, gourmands que vous êtes).
Je vais essayer de vous étonner en vous proposant quelques stars qui ont marqué le championnat universitaire, pas marquer genre « ah oui lui il était là » non les mecs étaient des Dieux vivants au sommet de l’Olympe et qui se sont un peu ramassés la gueule en NBA.
Petit point palmarès NCAA pour ce voyageur, intermittent du spectacle en NBA.
Rien que ça, il a aussi détruit quelques équipes à lui tout seul dans sa carrière.
Ou alors 52 points contre les Lobos de New Mexico. Incroyable hein ?
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Le fils à papa ! Oui son papa était l’entraîneur de Creighton, avis aux amateurs de High School Musical il y a du Zac Efron chez Dougie.
Petit point palmarès, lui aussi. Pour lui le cas est différent c’est sa deuxième saison en NBA il a été un peu pris par les blessures et n’avait pas vraiment la confiance de coach Thib à l’époque. Il commence légèrement à éclore, mais on est loin de la superstar de NCAA. (22,9 points et 8,2 rebonds avec un pourcentage de réussite à trois points de 48% lors de sa deuxième saison universitaire.)
L’histoire est quelque peu différente pour le fils du Doc, véritable superstar en high school, il est classé numéro 1 des prospects à sa sortie du lycée et choisit de signer pour Duke. Quand je vous dis véritable superstar là encore je n’abuse pas, 35 points en finale du championnat des Amériques U18 face au Canada ce qui est un record pour un match U18. C’est même là qu’il gagne son surnom « The Point God »
Comme je vous disais donc il s’engage avec les Blue Devils de Duke, et est attendu comme le messie. Auteur d’une bonne saison à 14 points, il semble pouvoir mener Duke au titre suprême et là c’est le drame. 1er tour de March Madness, les Blue Devils sont éliminés par Lehigh. Dépité il annonce qu’il s’inscrira à la draft NBA et qu’il ne rempilera pas pour une saison supplémentaire avec Duke. Il sera finalement sélectionné en 10ème position et laisse un goût d’inachevé du côté des diables bleus. Pour la carrière en NBA qu’on lui connaît.
On se retrouve très vite pour un nouvel épisode ou on parlera universités phares, rivalités, et grosse castagne.
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