Doctor Strange fait son retour au cinéma quelques mois après le dernier Spiderman. Il avait joué un rôle crucial dans ce film et on le retrouve encore une fois aux prises avec le multiverse. Ce concept s’installe de plus en plus dans le MCU et Strange s’y plonge littéralement pour ce film. Le multiverse est introduit dans le film par un nouveau personnage, America Chavez, capable de voyager (involontairement) à travers les différents univers. Wanda voudra à tout prix s’emparer des pouvoirs de la jeune fille pour retrouver ses enfants.
Après s’être pris un sale « je ne sais même pas qui tu es » par Thanos dans Infinity War, Wanda connaît depuis une période assez compliquée. Au centre du Hex dans l’excellente série Wanda Vision, la veuve est depuis en quête de ses enfants perdus. Désespérée, elle s’est retrouvée sous l’emprise du Darkhold, un artefact maléfique, la transformant en une Scarlet Witch effrayante à souhait prêt à tout pour s’emparer des pouvoirs de la petite America.
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C’est un des gros points forts du film qui change de la rengaine Marvel habituel : le film est gore et flirt avec les codes du film d’horreur. Et pour cela, on peut remercier Sam Raimi qui en plus de ses films sur l’homme-araignée a une forte expérience du cinéma d’horreur et ça se ressent. Toujours interprété par l’excellente Elizabeth Olsen, le personnage de Wanda profite d’une mise en scène aux petits soins la plaçant comme une antagoniste effrayante et dark.
En bref, le nouveau film du MCU centré sur Doctor Strange innove et ça fait du bien. Il est toujours aussi bon de voir Strange et Wanda à l’écran et la mise en scène de Sam Raimi apporte un vent de fraîcheur tout en gardant l’authenticité Marvel. Le film est tout de même assez long par moment avec une histoire assez décousue et un nouveau personnage oubliable. Malgré cela, c’est un bon film qui sort du lot dans le MCU en proposant de très bonnes idées.
Wouah, gore et flirtant avec les codes de films d’horreur ? Hâte de voir ça tiens