NOM Jason Frederick Kidd
SURNOM J-Kidd, Mr Triple Double
NAISSANCE 23 mars 1973 (43 ans) San Francisco, Californie
TAILLE 1m93
POSTE Meneur
STATS 12.9 pts, 6.3 rebonds, 8.3 passes , 1.9 int, 0.3 ct
SIGNES DISTINCTIFS Extrêmemement malin*. Enchaîne les triple-double. A mis un terme à la carrière de Mike Woodson ici. Son numéro 5, a été retiré par les Nets du New Jersey.
PALMARÈS
En sélection nationale
En club/franchise
Liste non exhaustive bien entendu, trêve de chiffres il est temps de passer à l’histoire, non l’Histoire avec un grand H il le mérite.
Avant de commencer, j’imagine que vous vous posez des questions. On parle bien d’un type qui a une bague de champion, 0 titre de MVP, et une moyenne en carrière de 12-8-6 ? Vous vous demandez si je vais vraiment m’amuser à écrire tout un article sur un meneur qui a des stats en carrière inférieure à celle de Kwame Brown (ouais à vérifier quand même…) ? Pour ceux qui le connaissent, pas besoin de répondre, pour les autres ouvrez grand vos yeux, restez concentrés je vais vous parler d’un des plus grands meneurs de l’histoire de la NBA.
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En tant que coach ou dirigeant d’une équipe, qu’attendez-vous d’un meneur ? Qu’il tire l’équipe vers le haut ? Qu’il soit clutch ? Qu’il soit altruiste ? Qu’il sache s’effacer pour laisser une star rayonner ? Et si je vous disais que ce prototype idéal existe ou du moins a existé. Il s’appelle Jason Kidd. Sélectionné en 2eme position après Grant Hill par les Mavs il connaîtra ses premiers faits d’armes dans l’Arizona à Phoenix ou il dominera la ligue à son poste ne laissant place à aucune concurrence. Toutefois collectivement ça patine, régulièrement qualifié en PO il n’arrive pas à atteindre les finales. Résultat des courses, il est échangé contre Stephon Marbury en 2001. Pour la petite histoire avec Marbury, les Suns n’atteindront même pas les PO… Il rejoint donc le New Jersey et les Nets ou avec Kenyon Martin il démolira tout. 52-30 en saison régulière, 2 NBA finals d’affilée, il a clairement fait passer un cap à cette équipe. Malheureusement en 2004 la franchise est vendue, et doit faire face à des difficultés financières qui l’obligent à se séparer de joueurs clés sans aucune star en contrepartie. Pour conserver JKidd, les Nets vont quand même aller chercher un joueur en plein dans la hype du coté du Canada, un certain Vinsanity Vince Carter.
La saison 2004 est moins bonne, Kidd blessé fait son retour tardivement sur les terrains NBA, Carter ne peut pas porter l’équipe, on se rend compte de l’importance du meneur sosie d’Erwan Abautret. Il revient fin décembre et ce sera suffisant pour emmener les Nets en PO avec un bilan tout juste équilibré de 42-40. Pas suffisant pour batailler contre le Heat, 4-0 au premier tour, merci d’être passé. Les Nets sombrent peu à peu, et J Kidd décide de retourner à Dallas, là où tout a commencé.
Comme les bons vins, en vieillissant Kidd se bonifie, il boucle 3 saisons d’affilée à quasiment un triple double de moyenne. Ses performances lui permettent donc d’avoir une place chez Mark Cuban, retour gagnant. Il ira avec Dirk chercher sa première et dernière bague en NBA. Comme un symbole, pour le placer au-dessus de tous les meneurs sans bague d’exception qu’a connu la ligue. Meilleur que Stockton, Nash et consorts ? Comme un symbole aussi, aucun titre individuel de most valuable à se mettre sous la dent. Il est né pour être au service du collectif, il a été justement récompensé.
Il finira tranquillement à NY pour renflouer un peu le portefeuille et apporter un peu d’expérience du côté du MSG.
Au final, quoi retenir de Jason Kidd ? Sur sa carrière pas de stats à la LBJ ou Jordan, pas une machine marketing comme Kobe, pas de contrats mirobolants, pas un million de vidéo highlights à se mettre sous la dent. Quoi alors ?
Simplement un meneur hors norme, qui a montré à tous les fans novices ou confirmés qu’est-ce qu’un meneur, qu’est-ce qu’un professionnel. L’intelligence, le Q.I, la sagesse au service du jeu. Aujourd’hui il s’épanouit en tant que coach du côté de Milwaukee, prenant le temps avec ses jeunes et essayant de créer une équipe à son image, vous l’aurez compris, intelligente.
Par La Berkane
[…] unstoppable quand il le décide. Une machine à triple double, l’héritier d’un mélange de Jason Kidd, Iverson et T-Mac. Toutefois pour moi, ce type est un arrière, un arrière très bon passeur. Il […]
[…] la première fois depuis la saison 2006-2007 et Jason Kidd, un joueur a commencé sa saison avec un triple-double. Ne cherchez pas plus le nom du gars : […]