Nous arrivons donc le vendredi, en mode tente et sac de couchage pour trois jours de folie aux Vieilles Charrues 2016. Une 25e édition qui s’annonce grandiose. Première étape, le revenant Polnareff qui fait le show de 19.10 à 21.00 en reprenant tous ses classiques. Il prend également bien le soin d’expliquer ses créations à la jeune génération, appréciable. Les mauvaises langues peuvent donc se taire, il est bel et bien de retour. Un artiste hors-norme. Au-delà des époques, au-delà des générations.
Sous un soleil de plomb on s’accorde une pause en dégustant quelques bières bien méritées. C’est vers 22.00 que l’on revient pour les Pixies. Le mythique groupe de Boston, père du célèbre « Where is my mind« , signe un retour attendu aux Vieilles Charrues ! Véritable instigateur du renouveau du rock alternatif aux États-Unis et dans le monde, Pixies a influencé et influence encore de nombreux artistes. Après Nirvana la semaine dernière, on en a pris plein la tronche, cette fois-ci en live.
On enchaîne ensuite avec les gros « main events » de la soirée Pharrell et Disclosure. Clairement Pharrell, sans être désastreux, restera notre grande déception des Vieilles Charrues 2016. Comprenez-nous, pour un artiste de sa trempe on s’entendait à assister à quelque chose de grandiose, d’unique. Il aura finalement fait le taff, sans plus. Au rythme de ses hits d’hier et d’aujourd’hui, on se laissera aller à quelques pas de danse une fois que celui-ci aura lancé :
« Vous avez tous des portables ? OK, c’est le moment de les ranger. Parce que maintenant, vous allez tous sauter »
Le public est alors conquis et les sons pop-soul résonnent. Il ramène avec lui, pour le plus grand plaisir des anciens, son compère Shay Haley. Comment ça vous ne le connaissez-pas ? Figurez-vous qu’avant Get Lucky, Pharrell avait un groupe N.E.R.D. Shay étant l’un des trois membres avec Pharrell et Chad Hugo à la production.
Passé ce moment, il finit sa prestation avec ses deux cartons les plus récents, Happy et Freedom. Les enfants qu’il fera venir sur scène pour happy seront aux anges et à leur sortie de scène, il dira :
« Faites du bruit pour le futur de la France. Car quand ils seront grands, ils n’auront pas peur du terrorisme. »
Un message à la résonance au regard des événements récents. Il terminera donc avec Freedom, le poing levé. Puis, il commencera une Marseillaise que le public terminera. Joli moment.
Sur le Glenmor, quelques minutes après le départ de Pharrell, le duo Disclosure débarque pour transformer les Vieilles Charrues en boîte de nuit. Une dinguerie sans pareil, tout le monde danse, le groupe balbutie quelques mots de français pour notre plus grand plaisir. Tout va très bien merci.
Levé difficile pour le samedi, la nuit fut trop courte et il faut déjà repartir au charbon. On commence donc par Petit Biscuit plus chill que jamais pour un superbe goûter électronique. On a du mal à réaliser que le Rouennais n’a que 15 ans…
Ensuite, on passe aux vieux briscards avec Alain Souchon et Laurent Voulzy, toujours sous le soleil qui ne quitte décidément pas la plaine de Kerhampuilh. Voulzy faisait son grand retour aux Vieilles après s’y être produit en 2003. Les Vieilles Charrues 2016 seront l’occasion d’un premier concert à deux où les légendes de la chanson française enchaîneront leurs tubes respectifs.
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22.00 place aux Libertines, la bande à Pete Doherty et Carl Barât montre au public Breton ce qu’est le bon rock anglais. Les deux larrons se partagent le micro et offrent un superbe show pour un groupe assagi qui a enfin l’âge de raison.
On poursuit avec Louise Attaque qui arrive en terrain ultra conquis. Malheureusement, le mythique groupe déçoit. La faute à un choix de chansons discutable et de nombreux arrêts. Dommage.
Heureusement, The Avener terminera la soirée de la meilleure des manières entre hommage aux Niçois et annonce en live de sa présence à New York pour l’édition américaine du festival, il n’a pas fait les choses à moitié. Tristan Casara AKA The Avener diffusera donc « Imagine » de John Lennon pour un grand moment d’émotion, de liberté et de communion avec le public.
Dimanche, dernière journée d’un festival qui nous a déjà conquis. On comment tranquillement avec la Jain que nous avions déjà vue au Printemps de Bourges. Une nouvelle fois, elle jongle merveilleusement bien entre les instruments et permet de très bien commencer la journée.
Place à Nekfeu ensuite, accompagné de son S-Crew, on se rend compte du chemin parcouru pour celui qui était à Rap Contenders il n’y a pas si longtemps. C’est bien simple, le type ne jouera que des hits durant son heure de show. Ballons et confettis pour le public sa performance sera un feu d’artifice après l’heure.
(ode à Lana par Guillaume) À 20.35, le moment que j’attendais depuis le début du week-end, à savoir la performance de Lana Del Rey. Complètement subjugué par la beauté et la voix hypnotique de la personne je ne fus pas déçu. Oublié sa performance catastrophique au Saturday Night Live, oublié ses caprices de star, sa performance est formidable et l’audience conquise. Le décor très vintage est très cohérent avec sa musique et ses deux danseuses ajoute à l’ambiance très 60’s du show. De Blue Jeans à Born To Die, nous aurons droit à tous ses hits. Elle ira à la rencontre de son public à la fin de sa prestation pour un très beau moment. Lana lâchera même un « I do absolutely love you ». Vous pouvez lui dire que la réciproque est vraie.
Trop transportés, trop hypnotisés, nous reviendrons pour Major Lazer. Le groupe sera notre ENORME coup de cœur du week-end. Ils commenceront ainsi tambour battant par ramener toute la folie qui les caractérise. Diplo se balade partout balance des goodies à gogo, les danseuses twerk comme jamais et Walshy Fire fout le bordel. Débordant d’énergie le trio offre un véritable déluge de sons et lumière pour conclure cette édition 2016 de la meilleure des manières.
Au total cette 25e édition aura accueilli quelque 278 000 festivaliers sur la prairie de Kerampuilh les 14, 15, 16 et 17 juillet. Suite à la tragédie de Nice, de nombreux hommages spontanés ont été rendus par l’organisation ainsi que par des artistes (The Avener, Hyphen Hyphen, Pharrell Williams…), mais aussi par le public, visiblement eux aussi très émus : la Marseillaise a raisonné fort et à de nombreuses reprises sur Kerampuilh.
Les Vieilles Charrues 2016 c’était super, à l’année prochaine et Kenavo Carhaix.
hrm, wanted farmar to start someplace, just to see if Fisher can move up in the Aaron’s starting PG rani#ngs&k8230;and Zephid, our frontline will BOG up minutes or GOBble up minutes Lastly, nickname for the Miami trio? How about “Le Wash.” Excited to some degree yes, but also somewhat disappointed that three guys at their peak will act as if they’re already washed up…
[…] avait vu le S-Crew aux Vieilles Charrues 2016, ça tombe bien, ils ont décidé de clipper leur concert au mythique festival breton. L’autre […]