La Finale de la NHL a enfin donné son verdict et ce sont les Pittsburgh Penguins qui remportent la Coupe Stanley aux dépens des San José Sharks à l’issue du match 6. Durant cette finale et durant tous ces play-offs Sidney Crosby et les Pens auront été impressionnants et méritent largement leur titre de champion NHL 2016. Cette Stanley Cup est la deuxième pour Pittsburgh sous l’ère Crosby, la précédente remontait à 2009. Retour sur la marche de l’empereur et sur les raisons de leur succès.
Cette édition 2016 des playoffs nous aura offert son lot de surprise à l’image de cette finale inédite et pas forcement attendu. Au début de la finale, on voyait mal en effet au vu des statistiques les Pittsburgh Penguins l’emporter en 6 matchs avec aussi peu de difficultés. Comme lors de leurs séries précédentes, la bande à Sidney Crosby aura écrasé son adversaire dans tous les compartiments de jeu. Avec une attaque dévastatrice et une défense regroupée autour de leur portier Matt Murray, il y avait en effet peu d’espoir pour les San José Sharks. Cela c’est vu rapidement lors des deux premiers matchs de la série à Pittsburgh où les locaux se sont imposés 3-2 lors du match 1 et 2-1 en prolongation lors du match 2 avec un but victorieux de Conor Sheary. Sur le match 3, San José a retrouvé un peu d’espoir en l’emportant là aussi en overtime avec un but dantesque du finlandais Jonas Donskoi. Malheureusement pour les Sharks, le match 4 va tourner à l’avantage des Penguins grâce à une victoire 3-1 avec un Kessel et un Malkin en feu. À partir de là, Pittsburgh n’est plus qu’à une victoire du sacre, mais lors du match 5 à domicile, ils vont couler face à des adversaires en mode survie. Les coéquipiers de Joe Pavelski s’imposeront 4 buts à 2 et forceront la tenue d’un match 6.
Un match 6 qui sera assez fermé, mais à l’avantage des Pens qui ouvriront la marque à la 9e minute par l’intermédiaire de Brian Dumoulin (l’une des grosses satisfactions du coté de Pittsburgh). Les Sharks vont accélérer en deuxième période et parviendront à égaliser grâce au meilleur compteur des séries Logan Couture (30 points en 24 matchs). Ce score de parité ne tiendra qu’une petite minute puisque Kris Letang va marquer sur une passe de Sidney Crosby. Malgré l’effort de San José pour égaliser, c’est le suédois Patrick Hornqvist qui inscrit le 3e but en cage vide qui viendra sceller le score de cette rencontre. Quelques secondes plus tard le gong final retentit et les visiteurs pouvaient célébrer comme il se doit leur titre de champion 2016.
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La principale raison du succès des Pittsburgh Penguins se situe à l’avant. Durant cette campagne printanière, l’attaque des Pens s’est transformée en un véritable rouleau compresseur, faisant plier les unes après les autres les défenses adverses. Terminant avec 73 buts inscrits durant les playoffs pour une moyenne de 3,04 filets par match, la puissance offensive de la franchise de Pennsylvanie a montré tout son potentiel. À l’inverse de son adversaire lors de la finale, tous les joueurs ont participé à ce festival. Face aux Sharks, 12 joueurs différents des Penguins sont en effet parvenus à trouver le fond du filet. Des attaquants comme Conor Sheary ou bien encore Brian Rust peu connu du grand public se sont particulièrement mis en avant lors de ces séries. Mais au final, les honneurs iront à Sidney Crosby qui récolte le titre de MVP des playoffs (trophée Conn Smythe) grâce notamment à ses 19 points inscrits en 24 matchs. Bien que Phil Kessel mérite un peu plus ce trophée de MVP (il termine avec 22 points en 24 matchs), la NHL a privilégié le groupe à un seul joueur. Qui donc de mieux que le capitaine pour recevoir ce titre ?
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C’est la belle histoire de ces séries éliminatoires 2016. À 22 ans, Matt Murray devient l’un des gardiens titulaires les plus jeunes à remporter la Coupe Stanley. Après avoir commencé ces playoffs sur le banc en tant que remplaçant de Zatkoff, Murray aura brillé tout au long du parcours de son équipe. Avec une moyenne de 92,3 % d’arrêts par match et 2,08 buts encaissés par rencontre, le rookie originaire de l’Ontario au Canada aura écœuré plus d’un attaquant. Calme et très efficace, il aura rapidement fait oublier Marc-André Fleury (qui était pourtant revenu de blessure au cours des playoffs). Après ce titre, Matt Murray se présente comme l’avenir de la franchise et devrait continuer en tant que gardien numéro 1 la saison prochaine.
Une équipe n’est rien sans un très bon entraîneur et les Pittsburgh Penguins l’ont prouvé cette saison. Arrivé en cours d’année suite au licenciement de Mike Johnston, Mike Sullivan a fait de cette équipe qui n’allait nulle part cet hiver, le champion NHL de 2016. Très autoritaire et désirant le maximum d’investissement de la part de ces joueurs, Sullivan a réussi à transformer les Pens. Il a également permis à Sidney Crosby de revenir à son meilleur niveau, lui qui alternait le bon et le très mauvais pendant l’automne 2015. D’autres joueurs ont élevé leur niveau grâce à l’arrivée du coach américain comme Kris Letang qui fut le meilleur défenseur de ces playoffs ou bien encore Phil Kessel. Proposant un jeu total, Sullivan a opéré des choix de coaching payants à l’image de la titularisation du jeune Matt Murray dans les cages.
Avec cette nouvelle Stanley Cup, Pittsburgh et son propriétaire Mario Lemieux ont réussi leur pari de début de saison (qui était pourtant très mal engagé). Pour autant, pas mal d’incertitudes sont encore présentes pour le futur de la franchise. On pense notamment à Evgeny Malkin et Marc-André Fleury qui ont de grandes chances de se voir échangés d’ici quelques semaines. Mais après deux saisons galères, les Pens sont redevenus l’une des meilleures équipes de la Ligue, à eux de confirmer dès l’an prochain.
Top of the food chain!!!!! pic.twitter.com/VTDE4lWE8A
— Matty Go Sens (@Gerv_Rebrand) June 13, 2016
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