Harbin, Chine du Nord, est la capitale de la province de Heilongjiang, où l’hiver les températures peuvent atteindre jusqu’à -35°C.
C’est là que depuis 33 ans, de début janvier à mi-février, se tient le festival international de sculptures sur glace. Un évènement féérique hors du commun où 10 000 ouvriers et sculpteurs donnent vie à une cité de glace éphémère d’une superficie équivalente à 12 terrains de football.
Alors que le festival visait un million de visiteurs en 2017, il a accueilli un invité particulier cette année… Jason Paul, l’un des meilleurs freerunners au monde, est venu y réinventer son sport sous un jour complètement nouveau…
Du freerunning au freezerunning , il n’y avait qu’un pas !
« J’avais vu des images d’Harbin… Et je me suis tout de suite dit que ça pouvait être un décor incroyable pour le freerunning. Quand, pour la première fois après des mois de préparation, j’ai pénétré dans la cité de glace, j’étais sans voix… » – Jason Paul
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Pour autant, réaliser des figures au beau milieu des structures de glace, entre tours gigantesques, châteaux colossaux, cathédrales majestueuses et autres ponts vertigineux, est loin d’avoir été un exercice facile…Tu m’étonnes…
Le terrain glissant, très hostile, et le froid glacial ont été autant de défis à relever pour Jason et l’ont amené à envisager son sport de manière résolument différente. Les températures ont exigé un échauffement beaucoup plus intense que d’habitude. Chaque mouvement devait être parfait, car la glace ne laisse pas de place à l’erreur, Jason ne pouvant s’accrocher à rien en cas de loupé. Après un premier repérage, un entraînement spécifique a été nécessaire. Sans compter le matériel technique, comme les crampons, dont Jason a eu besoin pour réaliser certains sauts.
« Ce nouvel environnement m’a poussé dans mes retranchements. J’ai réussi à inventer de nouveaux tricks qui ne seraient pas envisageables ailleurs que sur la glace. J’ai découvert une nouvelle facette de mon sport à Harbin… » – Jason Paul
Le freerunner serait ravi de revenir à Harbin : « Chaque année le décor est différent. Pour un athlète comme moi, cela signifie un nouveau terrain de jeu chaque hiver ! ».
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