La WSL est de retour avec l’event le plus attendu de l’année: Le Billabong Pro de Tahiti sur la vague dantesque de Teahupoo.

Alors que les JO entament leur dernière semaine, la WSL est de retour avec le Billabong Pro à Tahiti. Sur la vague mythique de Teahupoo, les surfeurs du Pro Tour attaquent la seconde partie de la saison 2016. Preview de ce qui s’annonce comme l’event de surf à ne pas louper cet été.

La guerre pour le titre continue

Après un J-Bay Open mémorable avec une victoire de Mick Fanning historique, le CT continue son parcours et se déplace dans l’océan Pacifique. Sur cette étape qui se déroulera du 19 au 30 août, Fanning (en saison off) ne sera pas du voyage. L’occasion pour John John Florence, Gabriel Medina et Matt Wilkinson de s’affronter tranquillement. Leader actuel au classement avec 34 250 points, l’australien Matt Wilkinson a vu son avance réduire comme wax au soleil après l’étape sud-africaine. Il devra vite se reprendre sur la vague de Teahupoo s’il veut avoir une chance de remporter le titre.

De son côté, John John Florence (JJF) est en excellente posture pour la suite de la saison. Après cette deuxième place à J-Bay, le prodige hawaïen est plus que jamais le grand favori pour le titre. Une bonne perf lors de ce Billabong Pro devrait pourquoi pas lui permettre de prendre la tête du Pro Tour. À Tahiti, JJF ne s’est jamais imposé au cours de sa carrière. En 2015, il avait fini à la 7e place.

À l’aise dans le tube monstrueux de la Polynésie française, le brésilien Gabriel Medina semble parmi le trio de tête le plus à même pour s’imposer lors de cet event. Vainqueur en 2014 et finaliste l’an passé, « Gabi » pourrait faire un grand coup à Teahupoo dans la course au titre. Avec un peu plus de 2000 points de retard sur Florence, Medina va tout faire pour être le nouveau leader de la WSL.

https://www.youtube.com/watch?v=oaILS-k8S94

 Les français doivent se reprendre

Après un début de saison très moyen, les français Jérémy Florès et Michel Bourez vont tout faire pour reprendre du poil de la bête au Billabong Pro. Tenant du titre à Tahiti, le réunionnais Florès vit une année 2016 compliquée. Actuellement 31e au classement général, le français n’a pu faire mieux qu’une 13e place. Cependant, on sait que Jérémy Florès est bien meilleur lors de la seconde moitié de saison. Une bonne prestation dans le tube tahitien pourrait lui permettre de grappiller quelques places.

Pour le local de l’étape Michel Bourez, ce Billabong Pro a bien évidemment une saveur toute particulière. 8e au classement avec 20 700 points, le polynésien va tout faire pour conserver sa place dans le top 10. Sur son spot, il tentera de s’imposer pour la première fois de sa carrière, et ceci malgré la pression de surfer sur sa vague de prédilection. 3e en 2013, Michel Bourez avait coulé l’an passé en finissant à une bien triste 25e place. Lors du premier tour, il affrontera entre autres Kelly Slater, la légende du surf bien mal en point cette saison (19e au classement).

Les séries du premier tour :

Heat 1: Jordy Smith (AFS), Dusty Payne (HAW), Ryan Callinan (AUS)

Heat 2: Italo Ferreira (BRE), Kanoa Igarashi (USA), Keanu Asing (HAW)

Heat 3 : Adriano de Souza (BRE), Miguel Pupo (BRE), Kai Otton (AUS)

Heat 4: Gabriel Medina (BRE), Conner Coffin (USA), Alex Ribeiro (BRE)

SUR LE MÊME SUJET :

Heat 5: John John Florence (HAW), Davey Cathels (AUS), Hira Teriinatoofa (PYF)

Heat 6: Matt Wilkinson (AUS), Stuart Kennedy (AUS), Bruno Santos (BRE)

Heat 7: Michel Bourez (PYF), Kelly Slater (USA), Matt Banting (AUS)

Heat 8: Julian Wilson (AUS), Nat Young (USA), Jérémy Florès (FRA)

Heat 9: Sebastian Zietz (HAW), Josh Kerr (AUS), Jadson Andre (BRE)

Heat 10: Adrian Buchan (AUS), Joel Parkinson (AUS), Alejo Muniz (BRE)

Heat 11: Caio Ibelli (BRE), Kolohe Andino (USA), Jack Freestone (AUS)

Heat 12 : Filipe Toledo (BRE), Wiggolly Dantas (BRE), Adam Melling (AUS)

 Un tube magique, mais qui ne pardonne pas

Avec le Pipeline Pro dernière étape de l’année, le Billabong Pro à Tahiti est l’un des event les plus attendus de la saison. Sur le spot magique de Teahupoo, les surfeurs de la WSL vont affronter un tube des plus monstrueux. Se formant en gauche (il existe aussi une droite, mais elle fonctionne rarement), ce barrel est une machine à broyer des planches et des hommes. Pouvant atteindre les 10 mètres de hauteur, la vague de Teahupoo est l’une des plus difficiles et des plus dangereuses au monde à rider. En plus de sa taille gigantesque, son épaisseur de lèvre et son récif de corail à fleur d’eau assombrissent encore un peu plus le tableau. Si l’an dernier le spot était tranquillos, on espère avoir des conditions magnifiques pour cette année. Entre 2m50 et 5 m serait parfait. Au-délà, on passe dans une autre catégorie, celle du Big Wave.

La Sueur vous fera vivre ce Billabong Pro sur Twitter notamment.

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  1. Mika

    JJ Florence avait peut-être fini 7ème en 2015, mais il avait sorti une édition 2014 dantesque !!

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  2. Teahupoo – la vague la plus monstrueuse au monde

    […] qu’en ce moment les pros de la WSL rident un petit Teahupoo (1m50 et +) lors des premiers tours du Billabong Pro, la vague tahitienne […]

    Répondre