Récapitulatif de la deuxième et troisième journée du CSIO Barcelona où les allemands auront été efficaces.

2e jour Samedi

Pour t’expliquer le concept à toi novice du noble art de l’équitation, le but du Show Jumping c’est d’enchainer un parcours d’obstacles (souvent le plus vite possible) sans faire tomber de barres. Pour les grands prix, les cavaliers ayant réussi à rentrer dans le temps et sans pénalités, repartent sur un parcours plus court disputé au chronomètre : le barrage. On attaque la journée du CSIO Barcelona avec la « petite épreuve » avec des obstacles à 1,45m de hauteur emportée par la Suède et suivie de près par le français Matthieu Billot. Il s’agissait de la Negrita Cup, commencer la journée au Mojito à midi s’avérait plutôt prometteur.

14h30, on continue avec la Queen’s cup, 78 participants parmi les meilleurs cavaliers au monde plus motivés que jamais pour aller soulever la coupe de la Reine et les 62000€ de gains.

Bon pour ceux qui attendaient du sang et des larmes, qu’ils sachent que c’est arrivé avec la 1ère espagnole à s’élancer, Paola AMILIBIA.

CSIO BARCELONA-J2-1

Et à la fin comme très souvent, c’est l’Allemagne en la personne de Marcus Ehning qui enlève l’épreuve après un magnifique barrage.

Le soir venu, c’est le Main Event, les 8 meilleures nations mondiales sont prêtes à s’affronter pour le titre accompagné d’un million 5 de gains. La France n’est pas présente, elle concourra demain pour la consolante (petite finale).

CSIO BARCELONA-J2-2

Après 4 magnifiques tours, Allemagne et Angleterre sont à égalités de points. Les deux nations vont devoir faire le choix délicat de nommer celui qui va aller défendre le titre au chronomètre.

Le verdict tombe, deux légendes vont entrer en piste

Le premier à s’élancer c’est Nick Skelton, champion Olympique en titre, qui va effectuer un magnifique tour sans pénalités avec son magnifique Big Star en 41 secondes

Second à partir, Marcus Ehning encore lui, qui porte tout le poids de sa nation sur son dos. Le Master ne déçoit pas et son cheval au nom providentiel de « Prêt à tout » guide l’Allemagne vers la victoire en moins de 39s

CSIO BARCELONA-J2-3

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Pour la seconde fois de la journée, Marcus Ehning et l’Allemagne font retentir l’hymne national. Une belle dernière pour le Kaiser Ludger Berbaum qui prend sa retraite de l’équipe nationale. En Espagne, l’Allemagne est la reine du monde. Angela passe un bon weekend

3e et dernier jour dimanche : La France plonge, le Brésil se rassure

Même concept que la finale, la consolante voit s’affronter 10 équipes de 4 cavaliers parmi le Qatar, le Brésil ou bien la France. (Toutes ces équipes n’ayant pas réussi à se qualifier pour la finale)

Avec deux fautes pour Kevin Staut, la France démarre mal, plus tard, Philipe Rozier emmène trois barres sur son passage tandis que le champion d’Europe 2013 Roger Yves Bost abandonne. La France championne olympique va mal et c’est René Coty qui se retourne dans sa tombe.

Il ne reste plus que Pénélope Leprévost pour sauver l’honneur. Espérons que ses AR pour coacher sa fille de 10 ans Eden au concours du Mans ne l’ont pas éprouvée. (Eden je ne te remercie pas d’avoir gagné l’épreuve dans laquelle ma chère maman était également participante. #Mamanjet’aime)

Pénélope s’élance et prend un rythme de croisière. Elle réalise un magnifique sans fautes aux obstacles mais est malheureusement pénalisée d’un point de temps.

CSIO BARCELONA-J2-4

C’est donc le Brésil, qui, en dépit, d’une chute impressionnante de l’un des concurrents emporte la petite finale. De quoi se consoler et rentrer au pays avec une breloque qu’ils n’ont pas décrochée au jeu.

Le multi médaillé Rodrigo Pessoa qui n’avait été que réserviste aux jeux (place qu’il a refusé) explique que rien ne sera suffisant pour oublier cette déception des jeux mais que de l’eau est passée sous les ponts. « La finale aurait été plus gratifiante mais la petite finale reste une victoire and a win is a win »

Derrière le Brésil c’est le Qatar qui s’impose, manquant de peu la victoire à cause d’une faute sur la ligne finale. Nasser aurait commenté c’est la faute de Cavani, une frappe manquée à Toulouse aurait explosé l’obstacle deux jours après à Barcelone.

Bref, on était à Barcelone, on a découvert le cheval, et on a bien aimé. Plus d’articles et des ITW sur les canassons à venir.

Par Nicolas

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