Comment était cette semaine ?
C’était sympa ! Les conditions étaient bonnes. Bien logé, bien nourri !
Vous avez fait quelque chose de créatif ?
Je ne sais pas si c’est gagnant, mais normalement vous devriez au moins sourire !
Vous avez fait quelque chose d’humoristique afin de vous démarquer ?
Non, c’est le contexte ! Je me retrouve avec mon meilleur pote (Jérémy), filmeur, avec qui je filme depuis le début ma carrière et même avant ça ! Depuis que j’ai 13 ans… Et on a dérapé. On a fait un truc à la con, on s’est marré et tant mieux, c’est le but !
Donc vous avez fait cela pour le plaisir ?!
Oui, sincèrement, nous avons produit la vidéo pour notre plaisir. On espère tout de même que les gens prendront le même plaisir à la regarder, que nous à la créer !
Vous êtes allés vers où ?
Nous sommes allés àBatignolles, en banlieue à Saint-Denis et ensuite… Je ne connais pas bien le nom des quartiers ! Je ne saurai pas vous dire. Et je mets mon bras à couper que sur les 8 vidéos, au moins 4 groupes seront allés aux mêmes endroits que nous.
Soit t’es parisien et tu connais les bons endroits, ceux qui vont changer et qui te permettront de faire une différence… Soit t’es pas parisien, comme la plupart des gars qui ont skaté pour le Sosh Highlight et tu iras sur les mêmes spots que tout le monde !
Est-ce qu’il y a un rapport entre ta musique et le skate ?
La liberté. J’ai pris ma méthode du skate et je l’ai appliquée à ma musique. C’est-à-dire que je suis autonome et autodidacte, ça met plus de temps, mais personne ne me fait chier !
T’as toujours fait comme ça ?
Oui, ce n’est peut-être pas la meilleure des solutions, mais c’est ma méthode. Je fais du skate depuis 17 ans et de la musique depuis 6 ans, mais j’ai vraiment commencé à travailler ma musique il y a 3 ans environ.
Tu bouges partout avec Jérémy ?
Au début, mais je bosse avec mes sponsors, les marques qui me soutiennent et chacune a ses filmeurs… Donc ce n’est pas toujours possible. Et finalement on découvre de nouvelles choses. Mais c’est mon pote ! Et s’il y a des opportunités comme le Highlight, je fais ça avec lui, sans hésitation !
Tu viens de Bayonne. Est-ce que tu surfes ?
Je m’y mets !
SUR LE MÊME SUJET :
Avec Sam (Partaix) ?
Sam s’y met avec moi plutôt ! *rires*
Moi je viens de là-bas. Je réalise avec Sam, que même si je débute, j’ai toujours été « dans l’eau » et ça, ça change tout ! Je suis dans mon élément dans l’eau et ce n’est pas évident pour tout le monde quand tu n’as pas l’habitude de l’élément. Pourtant, avec le skate, on a les mêmes « facilités »…
Est-ce qu’il y a un spot et une salle de concert où tu aimerais aller ?
Non, car mes meilleures expériences étaient toujours inattendues.
Dans le skate, par exemple, on était en Inde et tous les hindous nous regardaient rider un spot pourri et les flics essayaient de nous faire partir. Pour eux c’était comme de la magie noire ! L’ambiance était top. Et dans la musique c’est la même chose. J’ai fait des concerts qui étaient supposés être pourris et en fait les gens déglinguaient ! Les gens sont géniaux !
On veut des noms !
Marseille. Le bookeur n’avait pas fait attention et je me suis retrouvé à devoir faire un concert le soir de la finale de la coupe du monde… Je me suis dit : « Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » T’es payé, alors tu le fais et tu serres les fesses ! Et petit à petit, les gens sont arrivés et ils ont mis l’ambiance ! C’était génial.
En Suisse, je me suis fait 350€ au chapeau…
Ha oui… En effet ! Et ton meilleur souvenir en skate ?
Un de mes meilleurs souvenirs, c’est quand nous nous étions fait passer pour des journalistes et nous avons vu le Dalaï-Lama, comme je vous vois vous !
J’aime beaucoup mes souvenirs de « jeunesse ». En janvier, il faisait -15°C et on allait skater en moufle en s’éclairant avec les phares d’une voiture.
Merci beaucoup d’avoir partagé tout cela avec nous, Bastien !
Pour un plein d’humour et de bonne humeur, voici la vidéo que Bastien a présentée lors de la finale du Sosh Highlight, réalisée entièrement avec un smartphone. Bon visionnage !
COMMENTAIRES