Kawhi Leonard, il n’a pas encore et n’aura peut-être jamais le statut de Superstar de la ligue, mais l’ailier des Spurs est en train d’accomplir de très grandes choses au sein de la NBA.

Popovich le dit depuis la sélection de Kawhi Leonard en 15e position du premier tour de la Draft 2011 par les San Antonio Spurs : il est le futur de la franchise. Aujourd’hui, après cinq saisons régulières dans le moteur c’est un fait : il est le présent des Spurs, mais également le présent de la ligue entière.

Une progression perpétuelle

7.9, 11.9, 12.8, 16.5 puis 21.2, ses moyennes de points par match depuis son arrivée en NBA. Couvé par Popovich, Duncan, Ginobili et Parker, Kawhi ne cesse de progresser et prend un peu plus de responsabilités saison après saison. Devenu starter en 2012, il franchit les étapes vers les sommets avec succès. Avec un dernier exercice ponctué d’un très joli : 21.2 points, 6.8 rebonds, 2.6 passes, 1.8 interception et 1 bloc par match et une première sélection au All-Star Game ; on se dit que ce n’est que le début de la gloire pour lui. Rappelons tout de même que c’est lui qui fut le MVP des Finals 2014 remportées par les Spurs face au Heat lors desquelles il aura défendu sur LeBron James.

Une défense de fer

C’est ce qui marque avec Kawhi, au-delà de sa discrétion dans la lignée de son mentor Tim Duncan, le bougre défend comme un mort de faim. Son surnom, the claw (la griffe, la patte) vient de là. Comme un Gary Payton autrefois, surnommé, the Glove (le gant), une fois, qu’il a posé ses pattes gigantesques sur vous, il ne vous lâche plus. Après un trophée de meilleur défenseur de l’année en 2015 (seul joueur avec Michael Jordan et Hakeem Olajuwon à avoir ce prix et être également MVP des Finals), il a remis ça cette année.   Et si ses qualités défensives en font un atout de poids pour l’armada Spurs depuis le début de sa carrière, il a, au fil des saisons pris ses responsabilités en attaque. Il est aujourd’hui le meilleur two-way player de la NBA. En témoigne son statut de meilleur scoreur de la deuxième meilleure équipe de la ligue (meilleur bilan de l’histoire des Spurs cette année). La comparaison avec Scottie Pippen est évidente et son aîné la reconnaît volontiers #vraisreconnaissentvrais

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Le Leader des Spurs

L’été 2015 aura été dantesque pour les Spurs. En plus de signer le plus gros poisson disponible lors de la Free Agency (NDLR : LaMarcus Aldridge), ils conserveront Kawhi Leonard. Celui-ci recevra un joli contrat de 90 millions de dollars sur 5 ans, le Front Office délivrant ainsi un message clair : « tu es notre nouveau leader ». Si le poids d’un tel contrat peut faire peur à certains, Kawhi assumera et dès le match d’ouverture, il fera son career-high niveau scoring lors de la défaite face au Thunder avec 32 points. Avec un bilan de 67-15 et un deuxième trophée de Defensive Player of The Year de suite pour être le premier « non-pivot » depuis Rodman à recevoir le trophée deux fois de suite, on se dit qu’il a parfaitement géré la pression. Une place sur le podium pour le titre de MVP n’est pas à exclure non plus.

Si son premier tour des playoffs face aux Grizzlies a tourné à la démonstration pour les Spurs et pour lui.

Il affronte désormais le monstre à deux têtes d’OKC pour une place en Finale de Conférence contre les Warriors. Jusqu’au deuxième match contre le Thunder, il était tout simplement majestueux avec des statistiques quasi parfaites : 22.2/4.8/2.2/2.2/2.2 à .574/.600/.955 en seulement 29.4 minutes par match.

Quoiqu’il arrive pendant cette campagne, Tim Duncan pourra partir l’esprit tranquille, les Spurs sont entre de bonnes mains…

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