Soit sanguins, soit tarés, les gars qu’on va vous présenter sont à caresser dans le sens du poil. Voici donc les 7 personnes en NHL d’hier et d’aujourd’hui qu’il ne faut absolument pas emmerder.
C’est la nouvelle recrue des Montréal Canadiens avec un contrat d’un an pour 5 millions de $. Mais Marc Bergevin n’est pas fou, si l’attaquant russe s’est (à ce qu’on dit) calmé, il n’en reste pas moins très turbulent. Pour preuves, ses dernières années en KHL et NHL ont été entachées de nombreux problèmes (suspendu 2 matchs en pleins playoffs avec Nashville). Au sang très chaud, Alexander Radulov n’est pas le gars qu’il faut emmerder. Très énervé, il a même en plein match malencontreusement frappé avec sa crosse son entraîneur sur le banc (voir vidéo). Comportement explosif, mais talent pur, Radulov est un vrai chien enragé. S’il est dompté bien comme il faut, alors il pourra être le scoreur qui manque actuellement au Tricolore.
Nouvel entrant au Hall of Fame cette année, Eric Lindros était un joueur très talentueux, mais aussi très agressif. En 760 matchs de NHL, Lindros aura inscrit 865 points, mais aussi concédé 1398 minutes de pénalités. Le célèbre numéro 88 qui a notamment évolué pour les Philadelphia Flyers et les New York Rangers était aussi bien célèbre pour ses buts que pour ses poings. Celui qui ne pouvait absolument pas blairer était Scott Stevens, le joueur étoile des New Jersey Devils. Entre les deux hommes, c’était la guerre après que Stevens ait démoli Lindros en plein centre de la glace. S’en sont suivis plusieurs combats entre les deux All-Stars.
https://www.youtube.com/watch?v=WCxTQ3QCfeM
L’ancien gardien du Canadien de Montréal et de l’Avalanche du Colorado, aujourd’hui coach de ce dernier était un gardien plutôt sanguin. Pour les adversaires il ne fallait pas s’approcher trop près de la cage de Patrick Roy au risque de se prendre une mandale bien comme il faut. Roy était l’un des rares gardiens de but à se faire respecter sans demander l’aide de ses coéquipiers. Amateur de bagarres, il n’hésitait pas à lâcher la mitaine pour aller gentiment se foutre sur la gueule avec son confrère d’en face. Son combat le plus marquant restera celui contre Chris Osgood avec un déluge de droites entre lui et le gardien des Détroit Redwings. Aujourd’hui entraîneur du Colorado Avalanche, Patrick Roy n’a pas effacé son tempérament sanguin. Ils n’utilisent plus les poings, mais les mots doux qu’il adresse très régulièrement aux arbitres et coaches adverses.
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L’entraîneur des Chicago Blackhawks est une véritable boule de feu sur le banc. Toujours à brailler, les arbitres prennent très cher avec lui. Avec sa moustache et son accent au couteau, Joel Quenneville s’est taillé une solide réputation dans la NHL. À la moindre erreur du corps arbitral, il n’hésitera pas à sortir les plus beaux jurons de la langue de Shakespeare. En 2014, lors des playoffs contre Saint-Louis, Quenneville a dépassé les bornes en saisissant ses parties génitales en direction des arbitres qui avaient commis l’erreur de ne pas signaler un retard de jeu.
https://www.youtube.com/watch?v=HdyzGIWVuVA
Dans le genre peste détestée par toute la Ligue, Milan Lucic est sûrement au premier rang. Le tout nouveau joueur des Edmonton Oilers a tout au long de sa carrière dans la NHL multiplié les coups bas et les intimidations. En 647 matchs, il a concédé 851 minutes au cachot. Ce solide gaillard de 97 kg pour 1m91 a en plus des bastons, distribué de trop nombreuses charges et coups de crosse vicieux. L’ailier originaire de Vancouver est particulièrement haï à Montréal. En effet, lorsqu’il était avec les Boston Bruins (l’ennemi numéro 1 du CH) Lucic s’en est souvent pris aux joueurs du Canadien et notamment Dale Weise et Alexei Emelin (voir vidéo)
Avec Lucic, Brad Marchand est le joueur le plus détesté au Québec. La petite peste des Boston Bruins ne s’est en effet pas fait que des amis au cours des derbys entre les deux clubs. Son coup salaud le plus mémorable restera celui à l’encontre de Tomas Plekanec lors des séries éliminatoires de 2014. Lors d’un face-off, l’attaquant de Boston a foutu tranquillement un coup de poing au joueur tchèque. Les arbitres n’ont rien vu et Marchand a pu continuer le match sans prendre de pénalité.
On a gardé le meilleur pour la fin avec Todd Bertuzzi. Aujourd’hui retraité, l’ancien joueur de Détroit et de Vancouver est sans doute celui qui a causé le plus de tort à son sport. Le 8 mars 2004, Bertuzzi donna une violente droite à l’encontre du joueur de Colorado Steve Moore qui s’écroula aussitôt. Prémédité, ce coup impardonnable était une réponse à la solide charge de Moore envers la star de l’époque Markus Naslund donnée le 16 février. L’agression de Bertuzzi a provoqué plusieurs fractures des cervicales, une commotion ainsi que plusieurs lacérations au visage.
À la suite de cet événement tragique, Moore n’a plus jamais rechaussé les patins et l’agresseur n’aura eu que 13 matchs de suspensions. Cependant, l’affaire aura été jusqu’au tribunal et se sera seulement réglée 10 ans après par une entente financière entre les 2 joueurs. Moore réclamait plus de 68 millions de $ de dommages et intérêts.
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