À son arrivée, il fut l’un des premiers à mettre à un doigt à la case université pour directement se lancer dans la grande ligue. Une première saison rookie qui se terminera à plus de 10 points par match pour Kevin Garnett.
Grâce à lui, les moribonds Wolves retrouvaient un peu d’intérêt, mais surtout ils trouvaient une âme. Une âme, voilà ce que tous les fans NBA retiendront de Kevin Garnett dans quelques décennies. Un joueur prêt à tuer pour gagner. Toujours à limite, c’était une sorte de combo Van Bommel-Gattuso que ses adversaires affrontaient chaque soir.
« I don’t play to sweat, I play to win » – Kevin Garnett
Défenseur monstrueux tout au long de sa carrière. Il utilisait ses bras tentaculaires pour asphyxier l’adversaire. Si sa première partie de carrière avec les Wolves sera extraordinaire du point de vue individuel, du côté collectif, il manquera beaucoup de choses. Seule une Finale de Conférence en 2004 (l’année de son trophée de MVP) viendra lui apporter un peu d’excitation. Pour son héritage, si important pour les joueurs NBA, il fallait donc que ça change…
Il y aura donc la parenthèse Boston et quelle parenthèse ! Avec Paul Pierce, Ray Allen et Rajon Rondo, The Big Ticket formera tout simplement l’une des équipes les plus mythiques de la NBA. 6 années magiques au sein de la Green Army pour deux finales NBA face aux pires ennemis : les Los Angeles Lakers. Pour la première, en 2008, les Boston Celtics l’emporteront. Portés par un Paul Pierce MVP des finales et au sommet de son art, ils réussiront l’impossible : être champion dès la première année (salut les Tres Amigos). Sur cette post-season victorieuse, Garnett aura été dantesque avec 20.4 points, 10.5 rebonds, 3.3 passes, 1.3 interception et 1.1 bloc par match. Après une année 2009 à ronger son frein faute de blessure, le papy de 34 piges reviendra gonflé à bloc pour 2010. En finales, la Green Army retrouvera les Lakers d’un Kobe Bryant en quête de back-to-back. Pour vous faire une idée, ces finales étaient les plus belles en date jusqu’à l’incroyable scénario de celles de 2016. Au bout du bout, les Celtics se seront battus pour craquer sur le fil lors du Game 7, 79-83, au Staples Center.
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I loved every minute I competed against you. A true warrior #ticket #KG
— Kobe Bryant (@kobebryant) September 24, 2016
Ce sera la dernière fois que les passionnés verront la hargne de Garnett à ce niveau. Les Celtics se casseront ensuite les dents sur le Miami Heat du trio James-Bosh-Wade. En 2013, il partira chez les Nets pour tenter une superteam qui ne fera pas longtemps illusion. Puis, en 2015, le retour à la maison, la boucle est bouclée. Papy peut partir tranquille.
Si Garnett laisse dérrieère lui bien plus que des stats ronflantes, il nous pas oublier sa place dans l’histoire sur absolument TOUS les tableaux :
Un monument qui aura en tout gagné plus de 326 304 240$ à la sueur de son front (record NBA). On espère de tout cœur le voir encore très longtemps dans le monde de la NBA et notamment auprès des Wolves.
[…] Kevin Garnett vient de prendre sa retraite, comme toi il se donnait toujours à fond, un peu triste ? Ça été l’un des plus jeunes à arriver en NBA sans passé par la case université. Tu sais, la NBA ça use. Quand tu vois les corps qu’ils ont à la fin… Par exemple Alonzo Mourning qui a fait une ablation de la rate, car ils ne boivent pas que du lait. Il a eu son titre avec Boston, il est de retour avec Minnesota, on va lui retirer son maillot et il va aider les jeunes. On dit souvent que les grands joueurs n’ont jamais fait de grands entraîneurs, mais ils peuvent apporter leur expérience. D’ailleurs il y a un rookie qui a signé chez eux, Kris Dunn, très très fort. MVP de la Summer League, je le vois sur son Insta, je lui souhaite le meilleur. […]
[…] franchise du Minnesota, les Timberwolves ont rendu hommage à tous ceux qui ont montré la voie. De Kevin Garnett à Stephen Marbury en passant par Flip Saunders, la franchise honore toutes ses […]